Labrune dresse son bilan de mi-saison

Président peu bavard comparé à ses prédécesseurs, Vincent Labrune, à la tête de l’Olympique de Marseille depuis juin 2011, a établi dans les colonnes du journal Le Parisien le bilan de cette mi-saison. Si rien ne lui a été épargné (clash Deschamps/Anigo, Gignac, piètre démarrage), le président Labrune reste néanmoins satisfait. Un situation sportive satisfaisante […]

Président peu bavard comparé à ses prédécesseurs, Vincent Labrune, à la tête de l’Olympique de Marseille depuis juin 2011, a établi dans les colonnes du journal Le Parisien le bilan de cette mi-saison.
Si rien ne lui a été épargné (clash Deschamps/Anigo, Gignac, piètre démarrage), le président Labrune reste néanmoins satisfait.

Un situation sportive satisfaisante pour Labrune

Malgré un démarrage catastrophique, Didier Deschamps et ses hommes ont réussi un finish tonitruant. Glanant 22 points sur 27 possibles lors des neuf dernières journées, les Marseillais ont su rattraper une partie de leur retard, remplissant ainsi l’objectif fixé à la mi-octobre. « Au niveau sportif, le bilan est satisfaisant. On est qualifié pour les huitièmes de final de la Ligue des champions. On a remporté le Trophée des champions. On est encore en course dans les quatre compétitions. On a deux points de plus en championnat que l’an passé à la même époque, malgré le pire démarrage de l’histoire du club. »
Pour l’avenir, le président semble ne pas se faire d’illusion pour le titre, mais continue de penser à une qualification pour la Ligue des Champions. « Je continuer à penser que le Paris Saint-Germain est au-dessus, mais derrière, pour le podium, tout est possible. »

L’OM et ses coulisses agitées

Pour son premier exercice sous les feux de la rampe, Vincent Labrune aura connu des situations assez tendu dans l’arrière-boutique. Si le désamour entre Didier Deschamps et José Anigo n’était ignoré de personne, il aura pris en octobre une nouvelle dimension médiatique. Et pour le président, ce qui peut apparaitre comme un problème n’en est finalement pas un. « Dans de très grands clubs français la situation est parfois pire, mais ça tout le monde s’en moque. Ce qui s’est passé au PSG entre Leonardo et Kombouaré vient pourtant nous rappeler que le football n’est pas un univers d’enfants de coeur. Alors oui, José et Didier ne sont pas les meilleurs amis du monde, c’est de notoriété publique. Cela tombe bien, ce n’est pas ce qu’on leur demande. Ce qu’on leur demande c’est d’avoir des résultats à la hauteur des ambitions et des moyens du club. Et en l’occurrence, leur bilan commun est bon depuis trois ans. »

En confiance avec les joueurs

Coté joueurs aussi, Vincent Labrune aura eu un rôle à jouer. Entre l’affaire Gignac et le semblant de ras le bol de Valbuena, le président a eu l’occasion d’enfiler le costume de père de famille, préférant l’apaisement au conflit. Mais si l’homme fort du club cherche à temporiser dans les situations chaudes, c’est dans un but de réciprocité. « J’essaie d’être accessible et ouvert. Pour autant, je ne suis pas leur copain et ils le savent : que ce soit avec Cheyrou, Diawara, Gignac ou Valbuena, c’est donnant-donnant. On peut parler d’une relation de confiance entre nous. A ce sujet, de la même façon que j’ai apprécié leur réaction depuis la mi-octobre, j’attends d’eux qu’ils ne relâchent pas leur effort à la reprise. Les 19 matches qui restent en L1 sont capitaux pour le club. »

Avec comme meilleur souvenir « la victoire à Nancy (3-1 le 20 décembre) » car elle « validait un challenge de deux mois fixé tous ensemble le 13 octobre (huit victoires avant la trêve). » et comme moins bon le moment où « il a fallu expliquer à José Anigo que je devais le sanctionner« , Vincent Labrune aura connu un baptême du feu assez agité. Alors que lui (nous) réserve la deuxième partie du championnat ? Début de réponse au Stade de France, le 07 janvier face au Red star en Coupe de France