Le loyer du Stade-Vélodrome sera l’un des principaux sujets de discussions dans les semaines à venir à la Mairie de Marseille. D’un côté, cette dernière réclame 8 millions d’euros annuels à l’OM pour l’occupation du stade, de l’autre, le club olympien estime celui-ci trop cher.
Interrogé sur le sujet par La Provence, Vincent Labrune se montre très clair : « Un loyer théorique aux alentours de 8M¤ n’a pas de rationalité économique par rapport aux recettes additionnelles du stade, tranche VLB. Si l’OM doit s’acquitter de cette somme sur les 30 prochaines années, ça détruit le club. Et on ne peut pas construire un stade sur le dos de l’OM, » explique-t-il.
Labrune reste ferme
D’ailleurs, Jean-Claude Gaudin n’est pas dupe : « On aura sûrement des difficultés avec l’OM », concédait d’ailleurs le sénateur-maire de Marseille, lors d’un récent conseil municipal. Mais en cas d’échec des négociations, l’OM pourrait se voir imposer la taxe sur les spectacles d’un montant de 8 % des recettes, dont le club olympien a été exonéré depuis des années. Selon le quotidien régional, la ville ne descendra pas en-dessous d’un loyer de 5 millions d’euros annuels. D’autant que elle aussi doit verser une redevance au gestionnaire du stade, la société Arema. Elle sera de 12 millions d’euros annuels.
L’OM n’est pas responsable du coût du PPP », répète Labrune, qui précise : « Sur le papier, nos positions sont aux antipodes,mais le bon sens finira par l’emporter » conclut de son côté le président Labrune.
Retrouvez également dans les colonnes de La Provence ce lundi, une grande enquête sur le Stade-Vélodrome.
