Selon plusieurs médias européens dont La Gazzetta dello sport, le Bayern de Munich aurait fait de Taye Taiwo sa priorité pour la saison prochaine. Le joueur, qui a peaufiné sa formation à l’OM et qui y joue depuis la saison 2004/2005, a annoncé il y a quelques semaines son refus de prolonger son contrat avec l’Olympique de Marseille. Une mauvaise nouvelle pour l’Olympique de Marseille, qui est allé le chercher au Nigéria alors qu’il n’avait même pas 18 ans.
Depuis, le latéral gauche a fait du chemin. Beaucoup de chemin. Auteur d’une quinzaine de buts avec les provençaux, Taye Taiwo est l’un des latéraaux gauches les plus doués de sa génération. Libre de tout contrat à la fin de cette saison, c’est avec regrets que les Marseillais verront partir ce joueur pas comme les autres. Parfois étourdi, souvent déterminé, Taiwo a conquis le stade Vélodrome par ses frappes de mule et son sourire légendaire.
Dès lors, il semble normal que les plus gros clubs européens s’intéressent à lui. Le Real Madrid et le Milan ACd’abord. Le Bayern Munich à présent. Et quand on connait la détermination du club allemand et les bonnes relations qu’il entretient avec son homologue phocéen depuis l’affaire Ribéry, il est probable que l’équipe bavaroise ait les arguments pour séduire le puissant gaucher. Mais cela voudrait sûrement dire que Philipp Lahm a des envies d’ailleurs. Ce qui semble également probable. Le Bayern sort d’une finale de Ligue des Champions, et a peut-être la tête à un remaniement interne.
Taiwo est libre de tout contrat, donc largement ouvert à toutes négociations. Le joueur demanderait 4 millions d’euros par saison, montant largement dans les cordes du club entraîné par Louis Van Gaal. Mais le Milan AC n’a pas abandonné l’idée de recruter un joueur au sang neuf qui dynamiterait une défense rossoneri vieillissante.
Quid de la future destination de Taye Taiwo ? Un feuilleton inintéressant pour des supporters marseillais qui garderont longtemps l’amertume de le voir partir sans rapporter un seul euro au club qui l’a fait grandir. Un goût d’inachevé qui rappelle l’importance des contrats dans le monde du football professionnel.