Le nouveau Manager général de l’Olympique de Marseille se nomme Alain Perrin. » Alain Perrin ??? Tous les supporters sont alors en droit de se demander qui est cette personne qui se permet de venir remplacer le grand, l’unique Bernard Tapie. Cet homme vient de Troyes. Troyes dans l’Aube bien sûr. Cette précision ne les aide pas beaucoup dans leur réflexion et c’est d’un oeil très sceptique qu’ils accueillent ce personnage pour le moins curieux…
8 mois ont passé depuis cette annonce et Alain Perrin est désormais devenu LA pièce maîtresse de l’OM. Tout d’abord la masse salariale a été considérablement réduite. Oui, les chèvres des époques Courbis et Tapie deuxième version ont été refourgués. Aussi, les contrats juteux des Maurice et autre Nouma furent rompus à l’amiable. Pour finir dans le secteur dégraissage, on prêta de nombreux joueurs dans des clubs de seconde zone tel que Nice pour Abardonado et Grégorini ou Martigues pour Borios et Gastine.
Tous ces départs furent compensés par deux arrivées. Deux arrivées seulement ??? Oui, deux. Le nouvel entraîneur rompit là définitivement avec les méthodes de ses prédécesseurs. Revenons à nos chèvres, euh pardon, à nos moutons : les deux néo-marseillais de la trêve estivales furent Fabio Celestini et Pascal Johansen. Ces deux joueurs s’imposèrent tout de suite dans l’équipe phocéenne et en sont même devenus des éléments indispensables.
Sur le plan sportif, l’OM restait sur trois saisons indignes de son rang : deux 15ème places et une 9ème place. Là encore, les supporters attendaient Perrin au tournant. L’ex-Troyen optait alors pour un virage à 180° ! Après des débuts difficiles à Gerland face à Nantes, l’OM enchaîna les bonnes performances et finit l’année 2002 à la meilleur place possible : la première.
Il réussi aussi à métamorphosé des joueurs moyens voir complètement nul en élément indispensable.
L’un des meilleur exemple étant Van Buyten, passé du statut de joueur moyen de L1 à meilleur défenseur de ce même championnat, à tel point que Manchester United s’est récemment mis sur les tablettes du géant Belge.
Du côté des attaquants, Bakayoko est toujours vendangeur en chef, suivi de près par Chapuis. Mais la métamorphose la plus surprenante est celle de Fernandao. Le Brésilien ironiquement surnommé » Fernandel » l’an dernier est devenu le maître à jouer phocéen. Reconverti en 9 ½ par Perrin, il fait des merveilles à ce poste et a rapporté 9 points en championnat grâce a trois buts pour autant de victoire 1 à zéro. Quand il n’est pas là, c’est tout le navire marseillais qui fait naufrage.
Seule ombre au tableau proposé par Perrin, la difficulté des Marseillais à s’imposer face aux » gros » du championnat. En effet, les Phocéens n’ont gagné que quatre matchs face aux 10 premiers de L1. Un point minime tant le travail fournit par Alain Perrin à l’OM est considérable…