Avec son public aussi nombreux et aussi expérimenté qu’un groupe d’anciens combattants de la guerre de 14 défilant pour le 11 novembre, avec son bataillon de stars dont certains sont partis fâchés et son cortège de blessés dont Gallardo le prodige argentin est le porte-drapeau, avec encore son ancien capitaine d’infanterie du 1er ballon, dont les hauts faits d’armes d’homme de terrain sont inversement proportionnels à sa stratégie d’homme de banc, avec enfin son président dictateur qui contrairement à annoncé précédemment, s’accroche à son rocher tel un véritable bernique, ainsi va Monaco…Pas la peine de se moquer, de notre côté, c’est ni » Tapie, que ma joie demeure » ! , ni » le bonheur est dans les prêts « . Ni même sur les pelouses. Du reste, nous n’avons pas eu de motif de satisfaction ces derniers temps si ce n’est dans la gadoue contre les bourguignons. Et encore, un fâcheux en noir a interrompu notre joyeux bain de boue. On avait pas fini la thalasso, maître Poulat ! A tout çà, faut ajouter que notre prestation contre la bande à Pinault n’a pas fait preuve de beaucoup de cohésion. Les hommes en shorts, à l’exception d’Andre Luiz, parfois se cherchaient et rarement se trouvaient. Travailler sur le long terme, çà va devenir une urgence…