Difficile de nous replonger dans l’univers de la Ligue après drame qui s’est déroulé il y a quelques heures sur la route qui amenait certains des nôtres au stade Jules Deschaseaux. A chaque match, chaque week-end, des supporters venus de Provence et d’ailleurs traversent les quatre coins de la France pour voir jouer leur équipe. L’OM leur doit beaucoup et nous pensons tous ce soir aux familles endeuillées. Après deux premiers matchs où l’attaque marseillaise a brillé, les hommes d’Eric Gerets se rendent au Havre afin de conforter leur bonne prestation à domicile la semaine dernière.
Le match :
Eric Gerets a décidé d’économiser Ben Arfa, incertain pour ce match en raison de problèmes aux adducteurs. Cheyrou a été logiquement préféré à M’Bami, titulaire lors des trois premiers matchs. Koné occupera le flanc tandis que Zenden le côté gauche. Niang retrouvera son poste de prédilection dans l’axe. La défense habituelle est reconduite avec la doublette Zubar-Hilton. Ziani sera le meneur de jeu.
4ème minute : parti en contre, très bon ballon d’Alassane pour Fauré qui, face au gardien, ne trompe pas Mandanda
10ème minute : remise en retrait aux 18 mètres pour Dieuze dont la frappe s’envole dans les nuages
Début de match équilibré avec des marseillais qui monopolisent le ballon et des havrais décidés à contrer. Début de match intéressant de Ziani qui brille dans les un contre un mais pèche encore hélas sur la dernière passe.
22ème minute : alerté coté gauche, Ziani repique, efface un adversaire et adresse une frappe qui part dans les nuages
27ème minute : ballon perdu de Taiwo sur glissade, Fauré en profite et décoche une frappe qui passe largement à côté
38ème minute : renversement de jeu pour Alla qui, côté droit, place un gauche qu’arrête sans difficulté Mandanda
39ème minute : Zenden crochète un défenseur adverse et place une frappe sèche du droit repoussée par Revault qui intervient immédiatement sur la reprise de Niang
Sur un faux rythme, les marseillais se font endormir et peinent à mettre en danger la défense havraise. Peu de vitesse dans les enchainements et d’inspiration dans l’orientation font de cette première mi-temps l’une des plus mauvaises de ce début de saison. Grosse fatigue déjà ?
45ème minute : frappe écrasée de Cana qui ne met pas en danger le portier
45ème minute : superbe but de Fauré justement refusé pour un léger hors-jeu
Les 22 mêmes acteurs reviennent sur le terrain.
47ème minute : coup-franc de Noro aux 25 mètres boxé par Mandanda
53ème minute : alerté en profondeur, Ziani décoche prématurément une frappe qui part dans les tribunes alors qu’il y avait mieux à faire
55ème minute : rentrée de Ben Arfa à la place de Ziani
0-1 : coup-franc de Zenden qui part côté ouvert et trompe Revault (56ème minute)
60ème minute : coup-franc de Cana qui part dans les nuages (comme d’habitude)
61ème minute : mauvaise passe marseillaise dont profite Lesage dont la frappe ne trouve pasle cadre
62ème minute : superbe passe en profondeur de Ben Arfa pour Niang qui bute sur Revault
63ème minute : choix plus défensif de Gerets puisque M’Bami remplace Niang
71ème minute : belle action havraise avec un centre au premier poteau et une reprise acrobatique ratée d’Alassane
Malgré une maitrise du ballon, les marseillais peinent à se mettre à l’abri et doivent pour le moment de conserver cet avantage à des havrais bien peu inspirés à la finition.
88ème minute : Ben Arfa s’infiltre sur le coté droit et bute sur le gardien
89ème minute : coup-franc du gauche de Lesage bien capté par Mandanda
92ème minute : deuxième carton jaune de Zubar qui lui vaut l’exclusion
Conclusion :
Ramener une victoire sans montrer grand-chose, c’est souvent très encourageant. Ces points sont en tout cas très prometteurs pour la suite même si on peut observer combien l’équipe peut avoir un tout autre visage avec Hatem Ben Arfa aux manettes. Les olympiens ont donc préparé au mieux le rendez-vous de mercredi face à Brann Bergen en tour préliminaire de la Ligue des Champions. Ils prennent provisoirement la tête du championnat. A noter la bonne partie du trio arbitral, c’est assez rare pour le souligner.