Le nouveau Vélodrome : un bijou pour Marseille

Après avoir effectué une visite du chantier du Vélodrome en Novembre dernier, Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, avait annoncé au terme de celle-ci un certain retard pris dans l’avancement des travaux. Une information qui laissait planer un doute quand à la date de livraison réelle de l’enceinte marseillaise sensée être achevée pour le début de […]

Après avoir effectué une visite du chantier du Vélodrome en Novembre dernier, Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, avait annoncé au terme de celle-ci un certain retard pris dans l’avancement des travaux. Une information qui laissait planer un doute quand à la date de livraison réelle de l’enceinte marseillaise sensée être achevée pour le début de la saison 2014-2015. En charge de ce gigantesque projet, le PDG d’Arema, Bruno Botella, a répondu au journal Metro et a ainsi levé le voile sur plusieurs questions entourant la structure provençale.

Interrogé tout d’abord sur cette fameuse date de livraison, le patron de la société de rénovation a affirmé que le nouveau Vélodrome serait bel et bien terminé dans les temps. « Nous rattrapons le retard pris ces derniers mois en raison des conditions météologiques. (…) Le nouveau Vélodrome sera fin prêt, comme prévu, à l’été 2014, pour la reprise de la saison de l’OM. Il n’y a aucun doute là-dessus. Cela fait dix ans que je fais des chantiers à Marseille. Ce n’est pas du tout dans mon intérêt de perdre du temps. »

Abordant ensuite les difficultés que provoquent la météo et le fait de travailler « en plein centre d’une grande ville » dans un stade qui doit rester « ouvert au public », le responsable français explique les contraintes liées à ce contexte. « La commission de sécurité intervient avant chaque match. Quand elle passe le vendredi à 14 heures, je dois signer tous les papiers conformes dès le jeudi. Impossible d’avancer pendant ce temps. (…) De plus, on doit conserver la pelouse intacte. C’est un gros inconvénient. » L’organisation est donc primordiale et doit être parfaitement huilée compte tenu du nombre de bras nécessaires pour réaliser un tel ouvrage. « 300 personnes travaillent chaque jour, en comptant les entreprises partenaires. Et à partir de l’été prochain, ils seront 600 pour démolir la tribune Jean-Bouin. »

Hormis ces quelques inconvénients, l’entrepreneur donne plus de détails concernant le toit qui couvrira désormais les spectateurs présents lors des rencontres et évoque également l’agencement intérieur du stade qui s’annonce plutôt luxueux. « Il fera partie du top 10 européen. Il accueillera de nouvelles buvettes, de nouvelles toilettes, 1 800 m2 de salons en tribune Ganay, 15 ascenseurs en tout. La tribune Jean-Bouin aura 6 000 m2 de salons, 600 places de loges sur 2 étages, 5 000 places VIP, de nouveaux vestiaires pour les joueurs et la nouvelle tribune de presse. La capacité totale sera de 67 000 places. (…) Le nouveau toit a été pensé et voulu pour être une référence en épousant la forme des tribunes. (…) Ce sera un stade aérien, qui sera éclairé par des LED. Du ciel, un soir de match, on ne devrait voir que lui au-dessus de la ville ! »

Enfin, concernant le naming, qui selon les rumeurs rapportera près de 6 millions à la ville sur les dix prochaines années, l’homme fort d’Arema ne fait aucune confidence mais assure que celui-ci fera office d’exemple au niveau national. « Nous étudions les meilleures propositions. Le naming du Vélodrome, (…) constituera le plus grand contrat en France et servira de référence pour les autres stades du pays. »

Si l’on en croit le représentant du groupe Bouygues, le lifting imposé au Vélodrome est en train de prendre forme et avance efficacement. Une bonne nouvelle pour les fans de l’OM qui se rendent toujours au stade malgré les désagréments qu’occasionne tout ce chambardement. La nouvelle enceinte phocéenne se veut donc ambitieuse. Espérons par conséquent que d’ici là, l’OM aura retrouvé des couleurs au niveau sportif afin de pouvoir présenter une belle équipe dans cette structure flambant neuve.