Nanard a l’air de supporter Bébert et celui-ci le lui rend bien. En fermant sa gueule et en étant aux ordres en permanence le doigt sur la couture de son survêtement. Omerta quand tu nous tiens. Faut dire, c’est un type discret l’Albert voire un tantinet timide. Une chose est sûre, il l’aime son OM. Pensez, il est entré au club quand il était minime puis il a fait les beaux jours du vélodrome sur son aile gauche pendant les seventies. A l’époque, il jouait avec Magnusson, Skoblar, Gress, Jean Fernandez et autres Marius Trésor. J’en passe et des meilleurs. Çà fait rêver, non? Trèves de nostalgie, revenons à notre actualité et c’est beaucoup moins drôle… Appelé une première fois avec Galtier pour assurer l’intérim entre Braga et Clemente, il avait essuyé une cuisante défaite 3 à 0 contre Bastia pour son baptême du feu. Cette saison, on l’avait ressorti du formol une seconde fois pour épauler Anigo quand Ivic avait mis les adjas. Exit l’expérience José et c’est avec Josip qu’Emon réapparaît. Foutez le à la porte, il revient par la fenêtre. Viens ici, Fous le camp! Après le retour puis le nouveau départ, définitif celui-là de Tomislav, on le retrouve au côté de Vujovic puis bientôt seul au commande du navire olympien. Et c’est là que çà se corse comme dirait Charles Pasqua. Après une belle série de matchs sans défaite initiée par le sorcier croate, l’OM retombe, sous la férule d’Albert, dans ses pêchés pas mignons du tout. Des résultats chaotiques, des éliminations cuisantes, des compositions aléatoires, des schémas tactiques approximatifs et des remplacements douteux. Le coaching, çà a pas l’air d’être son fort au Bébert. C’est plus un passé, c’est un passif qu’il a, à la tête de l’OM. A moins que ce soit pas complètement lui le coupable. Qu’entre oreillette et téléphone portable, il est peut-être télécommandé le technicien du banc. M’enfin, en guise de remerciement pour l’ensemble de son oeuvre, on le prolonge jusqu’en juin 2003. Au feu les pompiers, y’a la maison qui brûle!