Confronté à de nombreuses blessures, Garcia a tenté une compo expérimentale : Pelé – Sakai, Luiz Gustavo, Kamara, Amavi – Anguissa, Sanson – Payet, Sarr, Ocampos – Mitroglou.
Les Phocéens n’ont pas pressé haut comme à leur habitude, en début de match. Ils ont plutôt joué le contre. Bien servi par Payet, Mitroglou a manqué de surprendre le portier allemand, qui a bien repoussé le ballon (9e). Le RB a beaucoup pressé. Werner a éliminé deux Phocéens et centré en retrait. Luiz Gustavo a contré le tir de Keita (23e).
Amavi a laissé filer
Forsberg a fait une énorme main, à la limite de sa surface, mais l’arbitre n’a pas bronché (25e). Sarr a réalisé une belle reprise mais le ballon a fini sa course sur la barre (41e). Le match est devenu fou. Sarr, puis Ocampos, ont buté sur Gulacsi (45+1e). Amavi, sans se battre, a laissé filer un contre qui a permis à Werner d’ouvrir la marque (0-1, 45+1e).
Les Phocéens ont manqué de concentration et de gnaque. Fidèle au contenu de son interview d’avant-Lyon, Anguissa se prend parfois pour Messi et perd des ballons idiots. Jordan Amavi a paru quant à lui complètement hors du match : le but est pour lui.
La maladresse dans le dernier geste
Werner s’est offert une occasion d’entrée de mi-temps, mais Pelé a sorti le grand jeu (49e). Anguissa a talonné pour Ocampos, qui a manqué le cadre : c’était plus difficile de la mettre à côté que dedans (56e). Payet, démarqué à quinze mètres, a frappé au-dessus (57e). Les Phocéens ne se sont quasiment plus procurés d’occasions. Luiz Gustavo a tenté une reprise en pivot, mais elle a été contrée (90e).
L’OM a disposé des occasions, mais s’est montré très maladroit. L’espoir reste permis pour le match retour, bien que le 0 but marqué soit pénalisant. Certains joueurs, comme Anguissa ou Amavi, se sont révélés très décevants, en particulier en première période. Vivement le retour des blessés.