Confrontés à de nombreuses absences, Nasser Larquet et Philippe Anziani ont misé sur un onze inédit : Mandanda – Lirola, Perrin, Caleta-Car, Sakai – Thauvin, Kamara, Alvaro, Payet – Milik, Germain.
Les Marseillais se sont mis dans le sens de la marche avec un tir de Kamara à ras de terre, mais Leca s’est facilement interposé (5e). Lens a répondu par Sotoca, d’une frappe puissante (23e), puis Thauvin a ouvert la marque après une interception d’Alvaro sur une possession lensoise. Le milieu offensif a croisé sa frappe du droit, le ballon a touché le poteau et est entré au fond des filets. Un but qui fait du bien (1-0, 37e). Milik a doublé la mise, juste avant la pose, à la suite d’une volée passe d’Alvaro (2-0, 45+2e).
L’OM est revenu au vestiaire avec deux buts d’avance sur les Lensois. De bon augure pour la suite.
Les Lensois n’ont pas mis longtemps à venir dans le match. Ils ont réduit la marque par Sotoca, après un centre de Muinga (2-1, 46e). Thauvin a manqué l’immanquable, après un service de Milik (50e). Benedetto a pris la place de Milik (59e), et l’OM a encaissé un second but par Medina, sur un service de Clauss (2-2, 61e). Les Olympiens plongent systématiquement, en seconde mi-temps. Comme s’ils accusaient le coup physiquement. La préparation a-t-elle été suffisante ? Les Nordistes ont mangé les Marseillais, dans l’intensité.
Fofana (72e), Sotoca (73e), Kakuta (75e) et encore Fofana (77e) ont bénéficié de situations pour donner l’avantage à leur équipe. Nagatomo et Souare ont pris les places de Lirola et Kamara (78e). Luis Henrique a remplacé Thauvin (88e). Mauricio a envoyé une frappe lourde au-dessus du but de Mandanda (86e).
Avec deux buts d’avance, les Phocéens ont bénéficié d’une belle opportunité de remporter la rencontre. Malheureusement, ils n’y sont pas physiquement. Ils ne tiennent pas 90 minutes, et ce n’est pas uniquement la faute à leur manque de volonté. La préparation physique, peut être perturbée, ne leur permet pas de rivaliser. On se satisferait simplement qu’ils aient fait preuve de caractère et qu’ils ne se soient pas effondrés, malgré des derniers jours particulièrement agités.