Lens 3-1 OM : revue de presse de la planète

Au regard de la très médiocre prestation d’hier, on peut penser que Didier Deschamps n’avait pas fait de la Coupe de France sa priorité. Qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue, toujours en course en Championnat et en Ligue Europa, l’OM a vu son calendrier simplifié par cette défaite. Un mal pour […]

Au regard de la très médiocre prestation d’hier, on peut penser que Didier Deschamps n’avait pas fait de la Coupe de France sa priorité. Qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue, toujours en course en Championnat et en Ligue Europa, l’OM a vu son calendrier simplifié par cette défaite. Un mal pour un bien…

Lequipe.fr : Jemaa fait rechuter l’OM
Lens s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de France et a, par ricochet, retiré une sérieuse épine du pied de la LFP. En éliminant l’Olympique de Marseille (3-1) à Bollaert grâce à un doublé de Jemaa (20e, 45e) et une réalisation de Maoulida (57e), les Sang et Or ont allégé le calendrier démentiel des joueurs de Didier Deschamps dont les deux confrontations en Championnat contre Sochaux n’avaient toujours pas pu être casées. « La belle affaire », pourrait s’exclamer un brin ironique le technicien marseillais. Outre la défaite, DD a pu mesurer à quel point son effectif est limité lorsqu’il est modifié dans des proportions aussi larges que mercredi soir. […]
Avec Marseille, c’est souvent la même histoire. L’OM est là où on ne l’attend pas. Capable de sortir un match référence contre VA (5-1) après avoir été mis six pieds sous-terre au soir d’une défaite à Montpellier (0-2). Capable de rechuter trois jours plus tard alors qu’on le pensait définitivement lancé. Cette défaite ne doit pas remettre en cause le travail accompli depuis début 2010. Sur la durée, elle pourrait même faire ses affaires, mais en attendant, elle sonne comme une sérieuse piqûre de rappel : sa marge de manoeuvre demeure restreinte.
Pour son retour dans la cage phocéenne après trois matches d’absence, Mandanda a été complètement livré à lui-même sur le premier et le troisième but lensois. Entre les deux, un faux rebond sur une frappe de Jemaa l’avait piégé. A trois jours d’un déplacement périlleux à Monaco, l’OM a entamé une partie de la confiance capitalisée, mais il n’a pas le temps de s’apitoyer sur son sort. La réduction du score de Cheyrou (61e) alors que Lens était à dix dans l’attente du remplacement de Yahia restera anecdotique.

Laprovence.com : La brutale rechute
Comme en 2006 et 2007, l’OM ira bien au Stade de France, cette année, pour y disputer une finale. Mais ce sera en coupe de la Ligue, le 27 mars. La coupe de France, elle, est déjà terminée pour l’équipe olympienne. Pour la deuxième année consécutive, son parcours s’arrête en 16e s de finale. L’an passé, elle avait été sortie par Lyon à Gerland (1-0).
Cette fois, elle a glissé sur la neige de Bollaert, face au RC Lens, un valeureux prétendant au maintien, rien de plus a priori. Etc’est ça qui est le plus grave. Car hier soir, la formation nordiste avait l’allure d’une effroyable bête de compétition devant un OM infiniment minuscule, sevré d’idées et limite peu concerné. Hors du coup et ridiculisés par moments, les Olympiens n’ont donc pas donné suite à l’embellie qui avait percé lors de leurs deux précédentes rencontres à Toulouse (1-2 a.p.) et contre Valenciennes (5-1). La rechute est même violente.
Didier Deschamps, il est vrai, avait sensiblement remanié son onze de départ dans un souci de ménager certains cadres mais aussi en raison des suspensions de Ben Arfa et de Lucho Gonzalez. Forcée ou pas, cette option s’est avérée infructueuse. C’est bien la preuve que cet OM peut aujourd’hui difficilement se passer du Ben Arfa explosif voire du Lucho clairvoyant du week-end dernier. Les entrées en jeu de Brandao et de Valbuena en 2e mi-temps ont apporté un peu plus de percussion à l’ensemble olympien, mais Lens avait, alors, déjà suffisamment pris confiance pour ne pas s’affoler et maîtriser son adversaire sans véritables soucis. […]
À ce moment-là, l’OM contrôlait plutôt bien l’entrejeu avec un Kaboré alors épatant devant sa défense et un Cheyrou toujours prêt à distiller de bons ballons en cloche à destination de Niang, lequel avait été à deux doigts de faire mouche sans une intervention de Demont. Cheyrou finira bien par marquer en 2e période, mais il y avait longtemps que ce match n’était plus indécis.

Lavoixdunord.fr : Sous la neige, le RC Lens mate des Marseillais bien trop timides
Si la région a manqué les Jeux olympiques d’été 2012, elle devrait penser à postuler pour ceux d’hiver. Parce qu’hier soir, la neige tombée sur la pelouse de Bollaert a dû faire pâlir d’envie les organisateurs des JO de Vancouver obligés de faire venir la poudre blanche par camions entiers. Les 22 acteurs, eux, s’en seraient bien passé. À moins de s’appeler Brian Joubert, jouer sur de la glace sans patins ça ne s’improvise pas. Et pourtant, les Lensois, résolument offensifs, ont réussi à tenir sur leurs jambes et même à produire du beau jeu pour venir à bout d’une équipe marseillaise quelque peu remaniée au moment d’entamer son quatrième match en dix jours. […]
Après la pause, Didier Deschamps fit sortir Koné et le fantômatique Morientes pour doper son attaque avec les entrées de Brandao et Valbuena. Peine perdue, ce sont les Sang et Or qui inscrivirent un troisième but. Servi par un enchaînement  » roucoulette-pichenette  » d’Akalé, Maoulida envoya le ballon au ras du poteau de Mandanda, impuissant.
Trois minutes plus tard, Cheyrou, seul aux six mètres, profita d’un flottement dans la défense après la sortie de Yahia, blessé, pour réduire le score. Mais ce fut la seule action dangereuse de la seconde période devant la cage de Runje. L’histoire retiendra que le gardien lensois était dans les buts marseillais lors de la dernière victoire de l’OM en Coupe de France face à Lens, en 2001. Toujours dans les bons coups !

Eurosport.fr : Lens en voulait plus
Didier Deschamps ne voulait pas faire de choix. Mais face au calendrier démentiel de ses troupes en février, le coach marseillais a décidé de « sacrifier » la Coupe de France. Et Lens ne s’est pas privé pour éliminer le club phocéen (3-1) se qualifiant ainsi pour les huitièmes de finale de la Coupe de France. Une bouffée d’oxygène pour le club nordiste, bien parti pour se maintenir en Ligue 1 et qui va pouvoir offrir une nouvelle belle soirée à son fidèle public, venu en nombre à Bollaert braver le froid.
Dès la divulgation des compositions d’équipe, l’impression de faire l’impasse dans les rangs phocéens s’est fait ressentir. Titularisations de M’Bow et Morientes, présence de Kaboré à la récupération, poste qu’il n’a plus occupé depuis des lustres, et M’Bia en défense centrale avec Hilton. Déjà que DD a lancé une équipe quelque peu new-look, si en plus ses joueurs n’y mettaient pas un minimum de conviction et de motivation, la sentence allait rapidement tomber. […]

Rmc.fr : Lens allège l’OM
Le calendrier de l’OM va moins remuer les méninges de Frédéric Thiriez. A la recherche de dates pour caser les deux rencontres de championnat des Phocéens contre Sochaux, la LFP n’a pas dû voir d’un trop mauvais oeil leur élimination à Lens. Malgré la volonté affichée de jouer à fond les quatre compétitions dans lesquelles ils étaient encore engagés jusqu’à hier, les Marseillais avaient clairement relégué la Coupe de France tout en bas de leurs priorités. Didier Deschamps avait d’ailleurs donné des indices du scénario à venir en se privant d’entrée de jeu des joueurs clés du festival contre Valenciennes (5-1), trois jours plus tôt en Ligue 1.
Exit donc Brandao, Lucho Gonzalez, Hatem Ben Arfa et Mathieu Valbuena, cantonnés au banc ou en tribunes au profit de Fernando Morientes et Baky Koné notamment. Deux joueurs qui ne devraient pas améliorer leur sort après 45 minutes fantomatiques, conclues par des remplacements à la pause au profit de Brandao et Valbuena… Mais à ce moment-là, l’affaire était déjà pliée à Bollaert, les Lensois ayant profité de l’apathie adverse pour se détacher de deux buts. […]
Un peu plus de dix minutes après le retour des vestiaires, deux anciens Marseillais pliaient le suspense, Kanga Akalé débordant côté gauche avant de servir Toifilou Maoulida, seul dans l’axe, pour le 3-0 (57e). La réduction du score quatre minutes plus tard de Benoît Cheyrou relevait elle de l’anecdote. Au contraire de la blessure de Brandao, visiblement victime d’un claquage à la cuisse gauche à un quart d’heure de la fin. Une absence prolongée de l’avant-centre brésilien serait sans doute bien plus dure à digérer qu’une élimination en seizième de finale de la Coupe de France.