Inflexible durant 2 mois, le président du LOSC a craqué dans les dernières heures du marché estival, estimant probablement que l’offre de l’OM (13 millions + 2 millions de bonus) était suffisamment conséquente (ou « indécente ») pour revenir sur ses principes. En juin dernier, le discours était pourtant tout autre puisqu’il affirmait, haut et fort, que jamais Florian Thauvin ne quitterait Lille. « Il est chez nous, c’est hors propos. Il est hors de question qu’il quitte le LOSC. Il y a des choses dont je suis certain dans la vie, et celle-là en fait partie. » Une semaine plus tard, Michel Seydoux donnait dans la surenchère. « Il n’y a pas de dossier Thauvin. Quand je dis non c’est non, point barre. » On comprend que certains se demandent si sa parole n’a pas perdu du poids après cet épisode.
A la mi-juillet, le discours du boss des Dogues n’avait pas changé d’un iota. « Le dossier est fermé. Pour moi, il n’y a pas de doute. » An début août, c’était toujours le même refrain. « Pour la dernière fois, je confirme que Florian Thauvin ne rejoindra ni l’OM ni aucun autre club. » En fin août, le président nordiste demeurait entêté. « Thauvin reste au LOSC. Point final. »
Le 2 septembre au soir, Michel Seydoux consent enfin à faire une plus-value suréaliste (4 fois le prix déboursé) sur un joueur qui, au final, n’aura jamais porté le maillot du LOSC. Les dirigeants nordistes pensent que seul Thauvin a donné une mauvaise image dans cette histoire. Pas si sur.
