Les maillons faibles de l’OM 2012 (2ème partie)

La suite des irresponsables olympiens version 2011-2012. Après Pintus, Deschamps, Gignac et Heinze, on enchaine avec l’Argentin controversé qu’on regrette un peu ces temps-ci : Lucho Gonzalez : un bon joueur au prix d’un fuoriclasse Traumatisé par le home jacking dont il a été victime, le milieu de terrain a passé ses mois d’été à […]

La suite des irresponsables olympiens version 2011-2012. Après Pintus, Deschamps, Gignac et Heinze, on enchaine avec l’Argentin controversé qu’on regrette un peu ces temps-ci :

Lucho Gonzalez : un bon joueur au prix d’un fuoriclasse

Traumatisé par le home jacking dont il a été victime, le milieu de terrain a passé ses mois d’été à se trouver une porte de sortie. Au final, personne n’a voulu sortir le chéquier et payer la dizaine d’euros demandée pour un joueur talentueux mais au moral en papier mâché. Fatigué par ses performances fantomatiques, Marseille a fini par le lâcher gratuitement cet hiver à Porto, à qui il l’avait initialement acheté 18 millions (ou 24, on ne sait plus trop) il y a deux ans, pour économiser son salaire… Il n’y a pas à dire, l’OM version Labrune a le sens des affaires.

Alou Diarra : le ralentisseur

Aujourd’hui dans une meilleure forme que lors de son arrivée, l’international a mis un long moment avant d’afficher un niveau décent. Encore qu’il a bien aidé Ajaccio à prendre les trois points vendredi. Disposant déjà de Stéphane Mbia et Charles Kaboré, Didier Deschamps a-t-il privilégié le bon profil de joueur ? Quand Diarra touche 30 ballons dans la rencontre et se contente, au mieux, de faire une passe latérale propre, Florent Balmont en touche 80 et effectue de belles relances vers l’avant. Avec son statut d’ex-capitaine des Bleus, Diarra devrait avoir la bonne idée de s’impliquer un peu plus au sein du vestiaire pour secouer ses partenaires.

Jérémy Morel : le nouveau Lizarazu

Lors de son arrivée gratuite, son statut de capitaine Lorientais et sa réputation de latéral sachant manier le ballon avait plutôt ravi la population. Avec le recul on se demande bien comment on a pu passer d’une doublette Heinze/Taiwo à une autre Morel/Traoré. Remarquez, sur le placement défensif Morel fait penser au Nigérian, et sur les interceptions des centres des ailiers on croirait voir l’Argentin.

Vincent Labrune : la tradition Louis-Dreyfus

Il est, selon toute vraisemblance, le grand instigateur du départ de Pape Diouf il y a trois ans. Le Sénégalais n’était peut-être pas le meilleur président de l’histoire mais il était le seul à être parvenu à redresser les finances depuis le passage de Courbis. De quoi mettre une pression supplémentaire. Finalement, Labrune perpétue l’esprit de l’ère LD en tant que digne successeur d’Yves Marchand, feu Robert Louis-Dreyfus ou Jean-Claude Dassier. Sera-t-il aussi enclin que d’habitude à bouleverser l’organigramme, en fin de saison ?

Margarita Louis-Dreyfus : la blonde

On ne peut pas faire une tour de table des responsabilités de chacun sans parler de Margarita. Si elle n’a pas la prétention de s’impliquer dans un domaine qu’elle ne connait pas, à savoir le football, c’est bien elle qui choisit de rester propriétaire et de ne pas investir. Didier Deschamps apprécierait certainement une rallonge de quelques dizaine de millions.

José Anigo : un caillou dans la chaussure

La guerre interne qui l’oppose à Didier Deschamps n’arrange pas les choses. Et le directeur sportif, qui est au club depuis 1975, n’a pas fait preuve de la plus grande intelligence en dévoilant à la presse l’esprit « cours de maternelle » qui règne en coulisses. Si l’entraîneur parait avoir les pleins pouvoirs en terme de recrutement, Anigo a sa part de responsabilité dans le naufrage. Au final, l’idée de tenter une nouvelle expérience en tant qu’entraîneur dans un autre club est peut-être la bonne.

Avec l’arrivée d’Al Jazeera, la Ligue des Champions 2013 permettra aux clubs français de toucher le double de droits TV. S’il n’accroche pas la troisième place, non seulement le club marseillais devra vendre pour boucher des déficits colossaux, mais en plus il manquera le bon wagon. Cet échec réduira à néant des années de travail. Aujourd’hui en première ligne, Vincent Labrune n’a plus de fusible derrière lequel se cacher. Vivement le grand nettoyage de printemps…