André Villas-Boas a dû composer sans Dimitri Payet. L’équipe de départ : Mandanda – Sakai, Alvaro, Caleta-Car, Amavi – Rongier, Kamara, Sanson – Sarr, Benedetto, Germain.
La première mi-temps s’est révélée compliquée pour les Phocéens, qui sont essentiellement restés dans leur camp. Comme à son habitude, Mandanda a sauvé la baraque à deux reprises : une première fois sur un tir enroulé d’Osimhen (4e), puis une seconde fois sur une frappe sans contrôle de Rémy qui l’a obligé à une claquette réflexe (15e). Osimhen a bénéficié d’une autre opportunité, mais Alvaro a bien défendu et il n’est pas parvenu à cadrer son tir (28e). Côté Phocéen, Caleta-Car a laissé passer un ballon sur un corner (2e) et Sanson a envoyé un tir dans les nuages, sur une très belle passe en retrait de Sarr (18e).
On ne peut pas dire que la première mi-temps ait été équilibrée. Les Marseillais prennent l’habitude d’être dominés et c’est plutôt inquiétant pour la suite. Sans Payet, le secteur offensif paraît très très dépourvu.
Les Marseillais ne sont pas mieux rentrés dans leur seconde période. Très vite, Osimhen a ouvert le score pour les Nordistes, à la suite d’une passe de Bamba dans le dos de la défense. Il a piqué son ballon au-dessus de Mandanda (0-1, 51e). Rémy a eu l’occasion de doubler la mise, mais a manqué sa tête (57e). Et Sarr a obtenu un penalty, manqué par Rongier (60e).
Aké a remplacé Sakai (63e). Et tout a changé. L’OM a égalisé grâce à un coup de tête de Germain, dévié par Reinildo dans ses buts (1-1, 67e). Dans la foulée, Aké a mis le feu et servi Germain, qui a enroulé un centre à mi-hauteur pour Benedetto, lequel a doublé la mise (2-1, 69e). Un retournement de situation incroyable. Radonjic a remplacé Benedetto (82e), puis Strootman a pris la place de Rongier (89e). Les Lillois ont semblé mis KO par le deuxième but phocéen. Et même si les Marseillais ont été à la limite de la rupture physique, le LOSC ne s’est pas montré dangereux.
L’OM a réussi un renversement énorme, ce dimanche soir. Il a mis son poursuivant rennais à 11 points, le lillois à 12 points et les Lyonnais de nos chers Aulas et Garcia à 18 points ! Il ne s’agit pas de s’enflammer, car la saison est encore longue. Mais ça devrait rabattre le clapet de certains pseudo-spécialistes qui annonçaient la fin de la bonne série.