Après un mois de février exceptionnel avec 7 victoires pour une défaite, l’Olympique de Marseille paraissait sur de bons rails pour les trois compétitions sur lesquelles jouait encore le club phocéen. Sans être catastrophique, le mois de mars de l’équipe de Didier Deschamps a de quoi inquiéter avec aucune victoire 3 matchs nuls et 1 défaite qui enterre les espoirs marseillais en Europa League. L’OM ne gagne plus et les joueurs paraissent commencer les matchs sur les rotules. Faut-il s’en inquiéter alors qu’arrivent deux matchs cruciaux face à Lyon et à Bordeaux dans les prochains jours ?
Un manque de réalisme
Très efficaces lors de plusieurs rencontres il y a peu, les Olympiens ont cruellement manqué de réalisme lors de certaines rencontres. Capables de tuer le match à plusieurs reprises (Lucho à Lisbonne, Valbuena face à Lorient, …), les Marseillais n’ont pas su se montrer réalistes face au but. Or, lors des grandes échéances, ces absences techniques se payent au prix fort ! Reste à savoir si ce manque de réussite dans la zone de vérité provient d’un déficit de confiance ou simplement d’organismes émoussés !
Des jambes lourdes
A l’instar d’un Mamadou Niang qui a commencé le match retour face au Benfica Lisbonne aussi frais que s’il entamait les prolongations, les Marseillais apparaissent fatigués contrairement à ce qu’affirmait José Anigo à la fin de la rencontre face à Toulouse. L’accumulation des matchs apparait faire son oeuvre et les blessés commencent à s’accumuler. Le coach marseillais devra composer et se montrer peut-être plus audacieux qu’il ne le fut lors du match retour face à Benfica.
Des objectifs pour transcender la fatigue ?
Les deux prochaines échéances, capitales pour la saison phocéenne, peuvent-elles être un carburant supplémentaire pour les Marseillais ? Tout dépendra du mental des Olympiens. Rappelons tout de même que, jusque-là, les hommes de Deschamps n’ont jamais défait une équipe de qualité (même s’ils ont été en mesure de le faire). Les Phocéens doivent à l’évidence se dire en face les choses qui fâchent. Tout est possible et on peut croire en la victoire. Il ne tient qu’à eux. Ils en ont la capacité. Il ne leur reste plus qu’à l’exprimer !