S’attardant sur le cas du marseillais, auteur de de deux bons matchs en équipe de France (1 passe décisive, 1 but), le quotidien Le Parisien de la capitale a voulu mettre en avant le rôle qu’a pu jouer le club phocéen dans cet éclosion.
L’effet concurrence
Arrivé à Marseille l’été dernier, Loïc Remy n’a que le statut d’un éternel espoir. « C’est toujours facile de dire après qu’il avait le potentiel pour aller aussi haut. Il a les qualités du joueur de haut niveau ; la technique, la vitesse, la détente, le sens du but, de la percussion… Ses différents prêts l’ont fait progresser. A l’époque, on ne pouvait pas lui donner beaucoup de temps de jeu à l’OL. C’était dommage« , a confié l’adjoint de Rémi Garde, Bruno Génésio, il y a quelques jours. Pensionnaire de l’équipe nationale réserve, il n’a alors connu qu’une sélection chez l’équipe A, afin de palier à l’absence de Thierry Henry.
A Nice, ce ne sont pas les Moussilou, Modeste ou Asamoah qui vont le transcender et l’obliger à élever son niveau de jeu.
A Marseille, la donne est différente. Face à des attaquants confirmés comme André-Pierre Gignac ou en devenir comme les frères Ayew, Loïc Remy est dans l’obligation d’affirmer son niveau s’il veut obtenir une place de titulaire indiscutable. Avis partagé par son agent lui même, Frederic Guerra. « A Nice, par exemple, il n’avait pas vraiment de concurrence, quasi assuré de jouer tous les matchs. Cela n’aide pas quand on a son talent. De ce point de vue, son transfert à Marseille la saison passée lui a fait énormément de bien. »
Rémy arrive à maturité
S’il y a bien sur un point sur lequel l’attaquant marseillais ne regrettera jamais son transfert c’est sur sa santé. Contraint de passer la traditionnelle visite médicale, on décèle (heureusement) un léger problème cardiaque. Suspendu aux lèvres des médecins, l’ancien niçois se doit d’envisager peut-être, une fin de carrière prématurée. Le diagnostic est finalement moisn grave que prévu et Rémy retrouve rapidement les terrains. « Il a pris conscience que son rêve de jeunesse pouvait s’arrêter d’un seul coup alors il a décidé de ne plus perdre de temps. Il se donne deux fois plus qu’avant » explique son ami Kevin Maironis.
Seul olympien à jouer à son niveau cette saison, Loïc Rémy est promis à un grand avenir, si tant est qu’il continue sur le rythme de progression qui est le sien actuellement, que ce soit en club ou en sélection. Et pour qu’il donne à l’OM tout ce que le club phocéen lui a apporté.
