Il n’y avait jamais eu de 0-0 entre Lyon et l’OM, c’est désormais chose faite. Au terme d’un match très fermé, les deux équipes ont avant tout cherché à défendre. La fatigue accumulée lors des rencontres de Ligue des Champions de la semaine n’a pas permis aux deux formations de pousser jusqu’au bout pour décrocher la victoire. Alors que Lyon semblait se satisfaire de ce point, du coté de l’OM, l’absence de Mamadou Niang s’est fait ressentir sur le front de l’attaque. Pas de changement au classement, Lyon conserve sa place de leader, cependant l’écart avec ces poursuivants direct est tout de même beaucoup moins important qu’il y a quelques saisons.
Football365.fr : « Un choc sans saveur »
Alors que les différentes affiches européennes du week-end ont proposé un festival de buts, et un spectacle de tous les instants, on peut légitimement rester sur notre faim après un Olympique Lyonnais – Olympique de Marseille de bien triste facture. Dès le début de la rencontre, les Rhodaniens ont abandonné le ballon aux hommes d’Eric Gerets. Histoire de mieux les prendre en contre-attaque. Mais les Phocéens, à l’image de Karim Ziani et Boudewijn Zenden au milieu de terrain, n’ont pas plongé dans la gueule du loup. Pour quel résultat ? Un match bien triste où les occasions se sont comptées sur les doigts d’une seule main. Le duel annoncé entre Karim Benzema (touché aux côtes) et Hatem Ben Arfa (très nerveux) n’a pas eu lieu. On retiendra tout de même le sur plein d’agressivité des Olympiens qui n’auraient jamais dû finir la rencontre à onze. Un choc à l’ancienne…. Et un résultat qui fait l’affaire des deux équipes. Lyon conserve sa première place alors que Marseille reste plus que jamais dans la course au titre. Sans oublier Bordeaux, Paris et Rennes, le championnat est encore loin d’être joué. On devra s’en contenter.
La Provence.com : « Rien de renversant »
L’OM ne réalisera donc pas le gros coup de la soirée. En tenant le leader en échec, le dauphin de la Ligue 1 signe certes une bonne opération, mais manque une nouvelle occasion de s’asseoir sur ce trône qu’il aurait fait sien en cas de victoire. Après une bonne entame de match, les hommes d’Eric Gerets laissent peu à peu les Lyonnais prendre le contrôle. […] Au final, l’affiche de cette 18e journée n’aura pas tenu ses promesses. Les joueurs de Claude Puel conservent les commandes de la Ligue 1 et restent invaincus à domicile cette saison. Les Olympiens repartent de Gerland avec un bon point dans les valises et reprennent la deuxième place du classement, à trois points de leur adversaire du soir. Tout en conservant leur invincibilité à l’extérieur depuis le mois de janvier dernier. Mais attention aux retours de Bordeaux et Paris, qui comptent désormais le même nombre de points que l’OM. Le championnat est plus serré que jamais.
Site officiel de l’OM : « L’OM tient tête »
Les Marseillais n’ont pas réussi à déboulonner Lyon de la première place. Mais on ne peut pas être raisonnablement déçu, même qu’un peu, d’un match nul à Gerland. Il doit s’apprécier à sa juste valeur. Replacé dans un contexte comptable, il prive l’OL de toute échappée. Les Gones restent à trois points. A portée de fusil. Et c’est bien là l’essentiel, quand on se dit qu’une défaite aurait sacré les Lyonnais champions d’automne, avec cinq points d’avance sur les dauphins bordelais et parisiens et six sur l’OM. Les Marseillais ont donc quitté une fois encore Gerland invaincus. Leur 5e résultat positif en 6 déplacements dans le Rhône. Et le moins que l’on puisse dire est qu’ils l’ont à nouveau bien mérité. Car ils ne se sont pas présentés en victimes. Bien au contraire, ils ont fait mieux que répondre présent, prenant le match à leur compte face à des Lyonnais attentistes. Tout au long de la soirée, on aura eu ce sentiment qu’une seule des deux équipes voulait véritablement s’imposer. Et c’était l’OM. Erik Gerets avait dit que s’il sentait que sa formation pouvait vaincre, elle prendrait les risques nécessaires. Sa possession de balle (57%) en témoignera, imageant bien un rôle de challenger pleinement rempli. Il n’aura manqué que la finition. […] La meilleure occasion du match a ainsi été marseillaise. Pas vraiment un hasard. L’OM aura tenu son rang, justifiant ses ambitions pour 2009.
Sport24.com : « Un tout petit sommet »
On attendait monts et merveilles de cet affrontement entre les deux Olympiques. On ne peut qu’être déçu. Jamais en 90 minutes, l’une des deux équipes n’aura réussi à déstabiliser l’autre. La faute à une trop grande crainte, peut-être, aux efforts européens consentis dans la semaine, sûrement. Mis en concurrence en équipe de France, Lloris et Mandanda n’auront donc pas eu l’occasion de briller, hormis sur quelques sorties aériennes. L’autre duel attendu concernait les faux frères Benzema-Ben Arfa. Là encore, difficile de les départager. Dans un contexte délicat, le Marseillais a beaucoup tenté. En vain. En fait, ce sont surtout les défenses qui se sont mises en valeur. Sur la lancée de ses dernières sorties, la charnière Hilton-Zubar s’en est particulièrement bien tirée, même si ce dernier est parfois passé tout près de la correctionnelle. Côté lyonnais, Boumsong et Cris ont contrôle Koné sans trop de difficulté.
L’équipe.fr : « Ils ont eu peur de perdre »
La montagne a accouché d’une souris. Davantage guidés par l’envie de ne pas perdre que par un réel désir de gagner, Lyon et Marseille se sont quittés sur un triste match nul (0-0), dimanche, à Gerland, en clôture de la dix-huitième journée de Ligue 1. Pour la troisième fois cette saison, l’OM n’est pas parvenu à refaire son retard sur le leader et manque du même coup l’occasion de prendre la tête du Championnat. Le bloc-équipe souhaité par Gerets a gagné en solidité ce qu’il a perdu en insouciance et en efficacité. L’absence de Mamadou Niang peut servir d’excuse, mais elle n’explique pas tout. Depuis le 0-0 concédé contre l’Atletico, mardi, en Ligue des champions, Marseille a eu quatre jours pour concocter un plan offensif qui devait au moins lui permettre d’inscrire une but sur la pelouse du septuple champion de France. Gerets y croyait avant le match, mais son duo d’attaquants n’a pas pesé bien lourd devant Cris et autres Boumsong. Placé en position d’électron libre autour de Bakari Koné, Ben Arfa a signé une prestation quelconque marquée les sifflets incessants des supporters lyonnais à son égard. Il n’a jamais réussi à faire la différence, la faute, il est vrai, à l’engagement physique des vingt-deux acteurs.
