Dix buts, le choc a bien eu lieu. Malheureusement (ou heureusement) l’OL et l’OM n’ont pu se départager. Une pas si mauvaise opération pour les Olympiens. Malgré le fait que Didier et ses hommes auraient pu l’emporter sans un manque cruel de solidité en défense, l’équipe phocéenne a répondu présent. Fait remarquable, les Provençaux n’ont pas abandonné et ont tout donné pour aller chercher l’égalisation.
Après un détonnant succès en Ligue des Champions et le match d’hier soir, 11 buts ont été inscrits par les Marseillais, de quoi rassurer à l’orée de la trêve internationale.
RMC.fr : Un match nul homérique
[…]Ce duel des Olympiques a accouché d’une partie où le premier quart d’heure a placé le match sur des bases très élevées. […]Les ambitions nationales de l’OM ont repris consistance d’un coup d’un seul grâce à cette performance sur la pelouse du septuple champion de France. Avec un match en moins à jouer contre le PSG, Marseille peut se retrouver à un point du podium.
[…]Comme face à Zurich c’est le milieu de terrain qui a apporté des certitudes à DD. La maitrise du tempo de Cheyrou associée au peps de Koné et Abriel a permis à l’OM de jouer, vite, souvent, et de planter quelques flèches dans la défense lyonnaise. […]Cependant toutes les bonnes intentions marseillaises ne nous empêcheront pas de penser que cet OM choisit ses matches et donne son meilleur face aux gros calibres. Marseille pourra quand même bouder d’avoir dilapidé deux buts d’avance et en même temps sera soulagé ne pas avoir perdu.
Sofoot.com : Un match fou, fou, fou, fou, fou
Dans un match complètement dingue, l’OL et l’OM se sont partagés les points au coup de sifflet final. Les deux équipes ont fait preuve d’une fébrilité défensive inquiétante et d’une belle rage offensive. Les Marseillais peuvent être frustrés, ils ont mené 4-2 avant de devoir égaliser à 5-5 dans le temps réglementaire.
[…]Ah ça, on va en entendre parler de ce match entre les deux Olympiques. 5-5, c’est pas tous les dimanches d’automne qu’on en voit en Ligue 1. Au vrai, le scénario reste vaguement bordélique.
[…]Voilà, évidemment, ça fait toujours plaisir à voir. Reste que les deux équipes ont un sacré chantier en commun devant elles : la défense centrale. Didier Deschamps pensait avoir régler ce problème dès le début du mercato, mais il va encore se prendre la tête pour composer son duo de stoppeurs. Clairement, Diawara n’est pas à son niveau bordelais, Hilton est trop tendre, alors qu’exilé à gauche, Heinze a eu du mal à se replacer. […]Les visiteurs ont retrouvé quelques ambitions offensives. 11 buts en deux matchs, ça file la banane. Ok, c’est moins léché qu’à Lyon, mais l’envie et les actions sont là. Abriel, Cheyrou, Koné et Niang (certes un peu moins qu’à l’accoutumée) se sont particulièrement affichés dans l’animation. Reste le cas Brandao. Toujours aussi brouillon en face à face (cf la première balle de 2-4 détournée par Lloris), le Brésilien s’en sort souvent par un but inattendu.
[…]Niveau comptable, puisque le foot c’est des chiffres, ni l’OL, ni l’OM, ne profitent donc de la déroute bordelaise à Lille. […]Les visiteurs du soir pointent au huitième rang à six longueurs du leader, mais avec un match en retard
Goal.com : Un match Olympique !
Des matches comme celui-là on en redemande ! Critiquée pour sa frilosité, la Ligue 1 nous a gratifiés ce dimanche d’un spectacle avec un S majuscule avec tout ce qu’il faut de buts, de tension et de stress pour en faire un sommet du football. Les supporters marseillais se rappelleront sans doute de cet autre scénario noué un jour de la saison 1998/1999 au cours d’un match où l’OM mené 4-0 à la mi-temps par Montpellier l’avait finalement emporté 5 à 4. La différence ce dimanche, c’est que Marseille n’a pas gagné à Lyon alors qu’il avait fait le break à dix minutes de la fin. Mais cet OM de Didier Deschamps est passé si près de la correctionnelle ensuite qu’il peut ranger ce nul en première page de ses archives.
[…]Lyon et Marseille se quittent bons amis après avoir écrit l’une des plus belles pages de l’histoire de la Ligue 1. Plus de cinquante ans que notre championnat n’avait pas vu cela.