Malgré un excellent Michy Batshuayi, l’OM craque à Rennes

Avec un onze de départ largement remanié, l’OM s’incline à Rennes (1-2) et quitte la Coupe de la Ligue dès son entrée en lice. Auteurs d’une première mi-temps intéressante symbolisée par le premier but du jeune Michy Batshuayi cette saison, les Olympiens ont payé  » cash  » leurs erreurs défensives au retour des vestiaires.

Pour son premier match de Coupe de la Ligue à la tête de l’OM, Marcelo Bielsa avait décidé de donner du temps de jeu à ses remplaçants en modifiant substantiellement son onze de départ. Absents au coup d’envoi, Steve Mandanda, Dimitri Payet ou encore André-Pierre Gignac laissaient la lumière à leurs suppléants, Romain Alessandrini, Abdelaziz Barrada ou le jeune Mario Lemina.

Titularisé pour la première fois cette saison, le Belge Michy Batshuayi a su exploiter à fond le turnover instauré par son coach, en se montrant très actif sur le front de l’attaque. Justement récompensé de ses efforts, le meilleur olympien de la soirée a rapidement donné l’avantage à son équipe en ajustant Benoît Costil depuis l’entrée de la surface (18ème, 1-0).

Marseille craque en défense

La suite du premier acte a donné lieu à une confrontation assez équilibrée, qui a vu les Olympiens comme leurs hôtes se projeter rapidement vers l’avant, et se créer de multiples occasions. Côté Rennais, Kamil Grosicki et Pedro Henrique ont notamment fait briller Brice Samba. La doublure de Steve Mandanda dans les cages de l’OM a encore démontré l’étendue de son talent, en détournant notamment une demi-volée puissante de l’Espagnol, au prix d’une  » horizontale  » très photogénique (27ème).

Au retour des vestiaires, l’OM a immédiatement subi la pression de Rennais bien décidés à ne pas tirer si vite une croix sur la seule compétition nationale qui permet de décrocher un titre doublé d’une qualification européenne en cinq matches. Moins disciplinés et agressifs qu’à l’accoutumée, les Olympiens ont progressivement laissé les locaux reprendre confiance. Jusqu’au coup-franc excentré de Kamil Grosicki, à la réception duquel Konradsen est venu placer sa tête à bout portant pour offrir l’égalisation à son équipe, en profitant d’une énorme erreur de marquage de la défense olympienne (1-1, 67ème).

Ntep et Dja Djédjé voient rouge

Sentant la qualification à portée, l’entraîneur breton Philippe Montanier se décide alors à lancer l’international Espoirs Paul Georges Ntep, pour tenter de déstabiliser encore plus l’arrière-garde marseillaise. Un coaching pas vraiment payant, puisque l’attaquant sera exclu 48 secondes plus tard, pour un échange de coups avec le défenseur olympien Brice Dja Djédjé, également renvoyé aux vestiaires par M.Saïd Ennjimi (62ème).

Durant la dernière demi-heure, Marseille va passer tout près de reprendre l’avantage, mais Michy Batshuayi, lancé seul face aux buts, se heurte à l’excellente sortie de Benoît Costil (69ème) avant de voir sa tentative de frappe aux seize mètres repoussée par une nouvelle parade du gardien rennais (75ème). Au terme d’un second acte très décousu, durant lequel les entrées successives de Dimitri Payet puis Florian Thauvin n’auront pas eu l’impact espéré côté olympien, ce sont finalement les locaux qui emportent la décision.

Au bout du temps additionnel, l’Autrichien Philipp Hosiner profite une nouvelle fois du marquage laxiste de la défense marseillaise, pour dévier un centre de Mbengue au fond des filets (2-1, 93ème). Triple-vainqueur de la Coupe de la Ligue (2010, 2011, 2012) l’OM quitte la compétition dès les seizièmes de finale et voit ses espoirs de décrocher un titre en fin de saison se limiter au championnat et à la Coupe de France.