Margarita doit-elle vendre l’OM ?

Si durant des années, les supporters ont souhaité que Robert-Louis Dreyfus se sépare de l’OM, les débuts de sa veuve, Margarita, ont fait taire bon nombre d’entre eux notamment grâce à ses titres récoltés dès sa première saison. Celle que beaucoup croyait n’être qu’une potiche s’est finalement imposée comme une femme de poigne. Aujourd’hui, alors […]

Si durant des années, les supporters ont souhaité que Robert-Louis Dreyfus se sépare de l’OM, les débuts de sa veuve, Margarita, ont fait taire bon nombre d’entre eux notamment grâce à ses titres récoltés dès sa première saison. Celle que beaucoup croyait n’être qu’une potiche s’est finalement imposée comme une femme de poigne. Aujourd’hui, alors que les résultats sportifs de l’Olympique de Marseille sont mauvais et que le PSG caracole en tête du championnat grâce à l’investissement très important des Qataris, nouveaux propriétaires du club, Margarita Louis-Dreyfus sent monter la grogne dans les rangs des supporters. La propriétaire du club phocéen a souhaité calmer tout le monde dans une interview accordée au Monde dans laquelle elle indique qu’elle est prête à vendre l’OM si la situation ne s’améliore pas.

Quelle était la cible de MLD ?

« Aujourd’hui, la situation est compliquée et je ne peux pas la laisser comme cela. Bien évidemment, je suis libre de vendre demain, mais ce genre de décision est toujours dur à prendre. (…) Robert dépensait son argent par amour de l’OM, le Qatar pour le business. Mais moi, je ne suis ni Robert ni le Qatar. » Avec des résultats sportifs indignes d’un club comme l’Olympique de Marseille et 20 millions d’euros injectés par MLD cet été (qui, pour la plupart, n’ont servi qu’a comblé les pertes que Jean-Claude Dassier aurait creusées), on pourrait croire que seul Didier Deschamps est ciblé. Or dans l’émission 100%foot, Eric Di Meco a livré une toute autre analyse estimant que cet avertissement était à l’encontre des supporters marseillais qui, pourtant, se sont montrés bien sages depuis plusieurs mois mais qui, selon l’ancien arrière gauche, critiqueraient la milliardaire pour son manque d’ambition, souhaitant qu’elle aligne les millions comme le font les Qataris avec le Paris Saint-Germain. Chacun se fera son opinion.

La vente de l’OM : une bénédiction pour les supporters ?

Dans un sondage OMplanète, 41% des internautes estiment que Margarita Louis-Dreyfus doit vendre l’Olympique de Marseille.et faire passer le club phocéen à un autre chose. Depuis 1996, date de leur arrivée à la tête de l’OM, les Louis-Dreyfus ne sont jamais arrivés à obtenir la reconnaissance que Bernard Tapie avait réussi à avoir en bien moins de temps. Trop peu de trophées, trop d’échecs, trop peu d’investissement ces dernières années (ou alors pour pallier les errements dus à leur choix comme celui de virer Pape Diouf) ont convaincu une partie des supporters que Marseille n’était pas fait pour les Louis-Dreyfus. Selon Le Parisien, MLD souhaiterait vendre l’OM autour de 120 millions d’euros soit bien plus que les 70 millions de l’AS Rome ou les 50 millions du PSG (qui avait cependant des pertes).

L’OM à vendre : la peur de l’inconnu

Dans ce même sondage OMplanète, ils sont 47% à estimer que le risque est trop grand pour le club et qu’il convient donc de maintenir le status quo. La peur de l’inconnu ? On se rappelle du rocambolesque épisode Jack Kachkar durant lequel l’homme d’affaires canadien avait fait tourner en bourrique tout l’establishment du club. L’épisode Colony Capital au PSG ou Index Corporation à Grenoble ont certainement refroidi les ardeurs de certains d’autant qu’on se rappelle que, quelques années auparavant, peu d’investisseurs se bousculaient au portillon pour acquérir le club phocéen. Rappelons aussi que Margarita Louis-Dreyfus a investi 20 millions d’euros de son argent propre puisque les parts du groupe Louis-Dreyfus sont sanctuarisés durant 100 ans dans une fondation créée par RLD et nommée Akira.

Les avis sont donc très partagés au sein des supporters qui, pour la plupart, pense qu’il sera difficile de vendre le club en temps de crise. Surtout au prix demandé.