Annoncé dans le viseur du FC Ruban Krasnoda depuis la fin du mercato hivernal français, Charles Kaboré serait sur le point de s’engager avec la formation russe pour les prochaines saisons. Selon La Provence, un accord définitif serait intervenu entre l’OM et Krasnoda portant sur une indemnité de transfert de 1.5 millions d’euros, bonus compris. Malgré une bonne CAN 2013 avec la sélection du Burkina Faso avec lequel il a atteint la finale de la compétition, le milieu phocéen n’était plus en odeur de sainteté à Marseille depuis sa prestation catastrophique face à Lorient au Vélodrome qui avait clairement couté la victoire aux Olympiens (0-1). Très contesté depuis plusieurs mois, Kaboré avait ce jour-là décidé les dirigeants olympiens à lui trouver un autre point de chute au plus vite, ce qui serait donc chose faite.
D’après le journal provençal, l’ex-Libournais devrait passer aujourd’hui sa visite médicale et signer dans la foulée un contrat de quatre ans et demi avec un salaire sensiblement identique à celui qu’il perçoit actuellement à l’OM. Il rejoindra ensuite ses nouveaux coéquipiers en stage de préparation à Antalya (Turquie) avant d’aborder la deuxième partie du championnat de Russie.
Présenté comme un jeune à fort potentiel lors de son arrivée en 2007, le Burkinabé n’aura finalement jamais réussi à s’imposer au sein de l’effectif marseillais. Prometteur au début, il avait laissé entrevoir de bonnes dispositions lors de l’année du titre de champion de France en 2010, ce qui lui avait valu une belle revalorisation salariale au terme de l’exercice. Des performances qu’il n’arrivera plus à reproduire par la suite montrant même des signes inquiétants de régression ces derniers mois. Ses émoluments étaient donc devenus inappropriées par rapport à son niveau et faisaient par conséquent désordre dans le contexte économique difficile que vit l’OM depuis deux ans. Même si rien n’a été officialisé pour l’instant par les deux clubs, ce départ, ardemment espéré par les supporters, devrait ainsi satisfaire les différentes parties.