Très convoité en Premier League, Loïc Rémy n’en finit plus d’alimenter les rumeurs l’envoyant Outre-manche. Si une vente cash serait probablement privilégiée par les dirigeants olympiens, le montant demandé ferait hésiter les clubs intéressés vu le début de saison du Marseillais. Mais les formations britanniques ne s’avoueraient pas vaincus pour autant et souhaiteraient obtenir l’attaquant phocéen dans le cadre d’un échange.
D’après Le 10Sport, le nouveau manager des Queens Park Rangers, Harry Redknapp, qui convoite le joueur depuis son passage à Tottenham, aurait décidé de proposer son milieu de terrain franco-marocain Adel Taarabt, a priori suivi par l’OM, contre l’international français. Une transaction sur laquelle les recruteurs des Hoops seraient en train de plancher.
Autre formation sur le dossier, Newcastle. En conflit avec son buteur Demba Ba, les dirigeants anglo-saxons voudraient se débarrasser de celui-ci. Déjà sur le coup pour le Français, ils songeraient à se servir de leur attaquant comme monnaie d’échange pour faire baisser le prix du transfert de Loïc Rémy sous les 10 millions. Là encore, on n’en serait qu’au stade de la réflexion coté anglais.
Alors qu’Elie Baup a écarté, hier en conférence de presse, l’idée d’un départ. « Pour moi, il est là, et il va continuer. Hier il a fait une entrée de qualité. J’espère qu’il sera dans la même direction lors des deux matches à venir, mais aussi à la reprise, avec tous ses atouts. Il a vraiment des qualités. 2012 lui aura été préjudiciable. Il va démarrer 2013 bien. » Les pistes continueraient à se multiplier pour l’attaquant olympien.
Toutefois, on peut s’interroger sur le bien fondé de ces rumeurs qui, dans les deux cas, augmenteraient de façon conséquente la masse salariale marseillaise. En effet, les salaires anglais des joueurs évoqués sont déjà bien au dessus de celui que touche l’ex-Niçois à l’OM. Le différent opposant le Sénégalais Demba Ba à ses employeurs est même uniquement financier car celui-ci souhaiterait une rallonge de 100 000 euros par mois, à ses 220 000 actuels, pour prolonger. Une demande fermement rejetée par son président. Les chances de voir l’une de ces transactions se réaliser sont donc plus que minces puisqu’elles ne cadrent pas du tout avec la politique financière voulue par Margarita Louis-Dreyfus et mise en place par Vincent Labrune.