Mercato OM : sans strass mais avec Payet

Conscient de ne pouvoir offrir aux supporters un mercato bling-bling, les dirigeants de l’Olympique de Marseille ont souhaité axer leur recrutement sur des joueurs de Ligue 1. Dimitri Payet est le premier d’entre eux. Il devrait signer dans les prochains jours son contrat avec l’OM.

Au terme de plusieurs semaines de discussions, le LOSC et l’OM ont trouvé ce soir un accord autour d’une indemnité de transfert de 8.8 millions d’euros assortie de bonus d’un montant de 1.2 millions d’euros. Acheté il y a deux saisons à Saint-Etienne pour un montant sensiblement égal (9 millions d’euros + 1 million de bonus), l’ailier réunionnais vient de vivre la meilleure saison de sa carrière avec 12 buts et 12 passes décisives, ce qui en fait avec Mathieu Valbuena le meilleur passeur des 12 derniers mois en Ligue 1. Selon certaines sources, son salaire serait supérieur aux 200 000 euros qu’il émargeait au LOSC pour rentrer dans le top 5 du club avec Valbuena, A. Ayew, Mandanda, Gignac et Nkoulou.

L’investissement Dimitri Payet parait plutôt judicieux même si on se rappelle que Morgan Amalfitano avait été lui aussi l’un des meilleurs passeurs du championnat avant de rejoindre Marseille et se perdre en route. Passé par une dure période de restriction budgétaire entamée bien avant Lille et Lyon qui, eux, la vivent aujourd’hui, l’OM démontre là que l’ambition du staff provençal est de rester parmi le trio de tête la saison prochaine derrière le PSG et Monaco qui paraissent intouchables car dopés à l’argent frais et vite gagné. « Penser à 2014, c’est bien, mais l’OM c’est aussi vivre la Ligue des champions, évoluer dans un groupe de qualité et atteindre des objectifs élevés en championnat » a expliqué Payet ce soir au site officiel. Voilà en tout cas un des trois postes ciblés renforcé par ce qui se fait de mieux ces derniers mois en équipe de France.

Cap désormais sur Rennes pour la prochaine étape avec Romain Alessandrini qui n’a cessé de clamer son envie de revenir au pays et qui devra faire plier ses dirigeants trop exigeants et intransigeants ces derniers jours.