Mercato : retour à la case départ pour Flamini ?

Né à Marseille, Mathieu Flamini est un pur produit du centre de formation olympien. Lancé dans le grand bain de la Ligue 1, par Alain Perrin, le 20 décembre 2003, le minot va peu à peu gagner du temps de jeu. Après le limogeage de l’ancien coach de Troyes, José Anigo prend les commandes de […]

Né à Marseille, Mathieu Flamini est un pur produit du centre de formation olympien. Lancé dans le grand bain de la Ligue 1, par Alain Perrin, le 20 décembre 2003, le minot va peu à peu gagner du temps de jeu. Après le limogeage de l’ancien coach de Troyes, José Anigo prend les commandes de l’équipe phocéenne et en fait un titulaire indiscutable au milieu du terrain. Son profil agressif et la maturité qu’il dégage, à seulement 19 ans, impressionnent et font de lui le grand espoir du club provençal. Mais l’histoire, tout le monde la connait à Marseille. Disposant d’un simple contrat stagiaire, le joueur confirme oralement aux décideurs marseillais, durant la saison, la signature de son premier contrat professionnel avec son club formateur. Malheureusement, à la fin de l’exercice, il s’engagera finalement pour 4 ans avec Arsenal en cédant aux avances d’Arsène Wenger. Un revirement qui sera vécu comme une immense trahison par le staff et les supporters phocéens.

Utilisé avec parcimonie et balloté à plusieurs postes, lors de ses trois premières saisons en Angleterre, il émettra le souhait de quitter le club anglais. Convaincu par son coach, il décide d’honorer sa dernière année de contrat mais refuse toutes les propositions de prolongation que les dirigeants britanniques lui proposent. Au terme de sa meilleure saison, où il prend part à 38 matchs toutes compétitions confondues, il signe libre, le 5 mai 2008, au Milan AC pour quatre autres années.

Remplaçant à son arrivée en Italie, le Français va profiter de la blessure de Gattuso pour être enfin titularisé. Il enchaine les matchs, mais l’arrivée de Beckham va tout chambouler et son temps de jeu va de nouveau se réduire. Il va ensuite benéficier des problèmes physiques de Kaka pour réintégrer le onze milanais tantôt au milieu du terrain, tantôt au poste d’arrière droit, où il donne toujours satisfaction. Le joueur va ensuite subir un gros coup d’arrêt dans sa carrière après une rupture des ligaments croisés sur un choc, le 21 août 2011, au trophée Luigi Berlosconi. Suite à cette blessure, il effectue une saison quasi-blanche avec deux petits matchs joués. Le Milan décide de ne pas le prolonger et le place sur la liste des transferts l’été suivant, mais faute de propositions, il reste chez les Rossoneris.

La saison 2012/2013 démarre comme la précédente et l’ancien Gunner ronge son frein sur le banc. Ayant participé à seulement trois matchs depuis le début du championnat, le club italien ne serait pas contre un départ du Marseillais cet hiver. Selon le journal Bild, l’OM suivrait le dossier avec attention, tout comme les Allemands d’Hambourg. En fin de contrat en juin prochain, l’indemnité demandée ne devrait pas être très conséquente pour le club acquéreur.
En grande difficulté au milieu du terrain, le retour de l’ancien minot serait, sans aucun doute, un renfort de poids pour le club phocéen. Reste à savoir si l’OM pourrait s’aligner sur le salaire du joueur et si le celui-ci pourrait consentir à faire des efforts, lui qui a un cruel besoin de jouer. Une manière, à 28 ans, de boucler la boucle et de rendre enfin tout ce qu’il doit au club qui lui a permis de percer au haut niveau.