Les médias ont décidé de ne plus remplir leur mission première, être objectif. L’Olympique de Marseille ne bénéficiera d’aucun cadeau. Les contenus du bi hebdomadaires sans parler du quotidien du même groupe sont équivoques: Fabien Barthez et son club sont devenus les parias du football français. Le divin chauve, lui, se moque de sa popularité, il veut simplement jouer au football, quelque soit le match. Justement ce soir, Marseille affronte la lanterne rouge, Metz. Espérons que les Lorrains ne jouent pas le match de la saison ce soir, comme c’est souvent le cas pour les petites équipes ou les équipes mal classées contre l’OM. Quoi qu’il en soit, il faudra de l’envie pour revenir en Provence avec les trois points.
Le match :
Jean Fernandez, malade et hospitalisé, c’est Albert Emon qui dirige les Olympiens. La formation est un 5-4-1 ou un 5-2-3 selon. Andre Luis et Meité ne sont pas dans le groupe, Sabri Lamouchi est blessé tandis que Pagis et Maoulida sont suspendus.
2e minute : Apres une belle préparation, Mamadou Niang, dans la surface, frappe fort, Marichez est obligé de détourner le ballon.
Ça débute fort. Sur le contre, Contout tente sa chance des 20 mètres, ça frôle le poteau mais Barthez était sur le ballon.
Les Marseillais arrivent à bien se trouver dans les petits espaces, mais n’arrivent pas à assurer les passes longues.
Mr Ruffray n’est pas dans son match, il a oublié les cartons au vestiaire. César et Cana sont l’objet de geste trop appuyés.
Il n’y a pratiquement aucune action intéressante dans ce match. Barthez n’a pas encore touché le ballon, Marichez, lui, une seule fois sur l’action de Niang, lors des 20 premières minutes.
24e minute : Niang effectue une chevauchée fantastique, stoppée irrégulièrement par Meniri. Coup franc enroulé par Taiwo, détourné en corner.
29e minute : Coup franc anodin de Beye, Marichez n’arrive pas à capter le ballon, Cana, en renard des surfaces, tente de profiter de la situation, mais c’est au dessus.
Le match s’emballe, les Marseillais et les Messins veulent enfin ouvrir le score, après une première demie heure vide en occasion.
34e minute : Dans la surface marseillaise, Alioui tente de repiquer dans l’axe mais Cesar commet une obstruction, l’arbitre ne bronche pas, alors qu’il aurait du siffler un penalty.
Civelli va avoir l’occasion de fouler les pelouses de Ligue 1, puisqu’il remplace César, blessé. L’international slovène aurait l’os frontal enfoncé.
39e minute : Contout s’essaie encore à la frappe à l’entrée de la surface. C’est puissant, mais Barthez est sur la trajectoire et bloque le ballon.
Les Messins terminent mieux la première période que les Marseillais. On n’a pas vu Mamadou Niang et ses compères du secteur offensif depuis un moment.
C’est la mi-temps ! Les Olympiens ont du mal à se procurer des occasions, Michael Pagis manque terriblement au secteur offensif, Défensivement, l’OM est solide, Déhu et Beye sont irréprochables ce soir.
Gimenez remplace Ferreira, pour la seconde période. Albert Emon se veut résolument offensif en abandonnant la défense à cinq.
47e minute : Coup Franc enroulé de Ribéry, coté gauche, Civelli, au premier poteau, reprend de la tête, Marichez se détend parfaitement et détourne le ballon.
56e minute : Mamadou Niang fait un festival. Il rentre dans la surface, mystifie la défense et tire au but dans un angle fermé. La frappe est trop croisée. C’était peut-être un mauvais choix puisque Gimenez et Oruma étaient libre de tout marquage au point de penalty.
L’entrée de Gimenez a apporté un plus évident, il a déjà plus touché le ballon que sur l’ensemble de la saison. Niang est plus libre aussi.
63e minute : Niang est encore très en jambe, il progresse avec le ballon, élimine un défenseur, et se met en position de frappe à l’entrée de la surface, mais encore une fois c’est au dessus.
Niang est vraiment très en vue dans cette période mais comme souvent il lui manque le dernier geste.
72e minute : Oruma lance Niang qui rentre dans la surface, puis fait un crochet. Proment, en taclant, emmène le ballon de la main. Penalty évident non sifflé, un de chaque coté.
Les Phocéens dominent complètement cette seconde période, il ne manque pas grand-chose pour que l’OM ouvre le score.
Ca pousse fort. Coup sur coup, Ribéry trouve Oruma qui frappe au but à l’extérieur de la surface. Les deux fois, c’est détourné, et ça frôle le but messin.
88e minute : A la suite d’un corner, imaginaire, Gueye, tout juste rentré, marque de la tête.
Les Marseillais essaient de pousser pour combler ce coup du sort, mais en vain, c’est fini.
Conclusion :
Des matchs comme ça c’est à dégoûter du football, vive Mr Ruffray et ses accesseurs !… Mais la défaite n’est pas exclusivement la faute de l’arbitre, les Olympiens ont été incapables de sortir un gros match alors qu’ils avaient l’occasion de se rapprocher de la tête du classement. Après avoir perdu chez la lanterne rouge du moment Ajaccio, les Marseillais remettent ça. Cette saison est la réplique de l’exercice 2003-2004 où les hommes de José Anigo avaient abandonné le championnat pour se concentrer sur l’UEFA. C’est sans aucun doute une mauvaise idée.