Rudi Garcia avait réservé quelques surprises, au coup d’envoi, mettant au repos plusieurs cadres. Le onze phocéen : Pelé – Sakai, Fanni, Rolando, Doria – Sertic, Anguissa, Lopez – Cabella, Thauvin, Sarr. Samba, Rekik, Bedimo, Sanson, Vainqueur, Payet et Gomis étaient quant à eux sur le banc de touche.
C’est désormais une habitude, les Olympiens ont pressé d’emblée, tentant de s’installer dans le camp messin. Au terme d’une superbe action individuelle, lors de laquelle il a éliminé trois joueurs, Sarr a manqué son duel avec Didillon (16e). Thauvin n’a pas eu plus de réussite, bien lancé par Lopez. Le milieu offensif a également buté sur Didillon (24e). La suite de la première mi-temps a été un peu plus équilibrée. Tout au moins, les Marseillais ne se sont pas créé d’autres situations dangereuses.
Bien qu’il ait mis le pied sur le ballon, l’OM n’est pas parvenu à se montrer efficace, voire à se créer des occasions.
La seconde période est repartie sur le même faux rythme, les Phocéens conservant la maîtrise de la balle mais ne parvenant pas à s’approcher dangereusement des buts messins. Finalement, Garcia s’est décidé à faire entrer Gomis et Payet aux places de Sarr et Thauvin (54e). Après un but refusé à Gomis pour hors jeu (56e), puis une barre (78e), Metz a repris le contrôle du match. Et après plusieurs occasions franches, ce qui devait arriver, arriva. À la suite d’une faute très mal placée de Sakai, Jouffre a confirmé l’efficacité des Lorrains sur les coups de pied arrêtés (1-0, 83e). Pelé n’a pas été irréprochable, sur le coup franc.
Plutôt qu’une véritable réaction, l’OM s’est découvert et le FC Metz aurait pu doubler la mise par Diabaté (87e). Et l’OM s’est incliné, face à un adversaire largement à sa portée…
La composition de départ choisie par Rudi Garcia est difficile à expliquer, voire incompréhensible. À moins de pépins physiques dont nous n’aurions pas la connaissance, il est difficile d’admettre que certains cadres aient pris place sur le banc, alors que le club ne joue plus que deux compétitions. La présence de Vainqueur est notamment indispensable, tandis que Sertic n’a pas bénéficié d’assez de temps pour s’adapter au schéma.
Cette défaite est un sérieux coup d’arrêt qui sape sérieusement l’enthousiasme dégagé lors des deux derniers matchs.