Monaco 4-0 OM : vivement le mercato !

L’OM se déplaçait à Monaco, ce samedi, pour le compte de la quatorzième journée de Ligue 1. Les hommes de Rudi Garcia, bien inférieurs en qualité individuelle et collective, ont chaviré. Certains joueurs ont livré une prestation honteuse.

Les Olympiens ont fait illusion durant vingt minutes, pendant lesquelles ils sont plus ou moins parvenus à contenir les assauts monégasques. Pour autant, après une faute très évitable de Romain Alessandrini, le superbe coup franc de Gabriel Boschilia (23e) a donné le coup d’envoi d’un autre match. Il n’a fallu que quelques minutes à Valère Germain pour inscrire un doublé (23e et 39e), pliant définitivement la rencontre. Le remplacement d’Alessandrini par Clinton Njie (38e) n’y a d’ailleurs rien changé.

Germain et Fanni

L’équipe de Leonardo Jardim s’est ensuite contentée de contrôler. Outre son attaque téléphonée et très maladroite, Rémy Cabella ayant notamment expédié son seul ballon potable sur le gardien, l’OM a encore présenté une défense au niveau très discutable. Rod Fanni et Rolando se connaissent mal, et cela se ressent, et ne sont pas les cracks attendus. Et compte tenu du profil du match, qui n’a donné lieu à aucune rébellion crédible, on peut penser qu’une bonne partie de ces joueurs n’ont pas le mental, ni le talent, pour endosser ce maillot. Bafétimbi Gomis a été remplacé par Rémy Cabella (66e), et Lassana Diarra, dont les adducteurs ont sifflé (mauvaise nouvelle), a laissé sa place à Zambo Anguissa (76e). Guido Carrillo a corsé l’addition (91e), profitant de l’apathie quasi-totale des Provençaux.

Le challenge est compliqué pour Rudi Garcia, qui doit composer avec un groupe très faible. Il n’est également pas évident pour les dirigeants, qui vont devoir apporter de grosses modifications lors des mercatos à venir. Il ne faut surtout pas oublier qu’il faudra du temps (et pas seulement quelques jours) pour que l’entraîneur marseillais parvienne à faire passer ses idées, ses consignes, et pour que le collectif se rode. Après janvier, il en faudra d’autant plus que le nombre de recrues sera important. La formation de Leonardo Jardim est un exemple à suivre.

Garcia

Ne sombrons pas dans le pessimisme, toutefois. L’essentiel n’est pas au présent, mais bien à l’avenir. Tout le travail de cette saison servira pour la prochaine.