Nancy 1-1 OM : du grand pecstacle

Aujourd’hui en France, éminente feuille de choux dont le tirage fait palir le Times et la Stampa réunis, a sorti l’info cette semaine : l’Olympique Lyonnais est le club préféré des français. Nos félicitations à Robert-Louis Dreyfus pour cette ascension fulgurante. Aulas-Dreyfus un duo gagnant. Quand l’un est couvert de lauriers, l’autre va de revers […]

Aujourd’hui en France, éminente feuille de choux dont le tirage fait palir le Times et la Stampa réunis, a sorti l’info cette semaine : l’Olympique Lyonnais est le club préféré des français. Nos félicitations à Robert-Louis Dreyfus pour cette ascension fulgurante. Aulas-Dreyfus un duo gagnant. Quand l’un est couvert de lauriers, l’autre va de revers en échec. Deux méthodes. Deux bilans. Deux personnalités. L’un pour transformer un club de fond de tiroir en prétendant au titre européen, l’autre faisant le chemin inverse. Pour ce qui nous concerne ce soir, l’Olympique de Marseille se rend ce soir à Nancy pour une affiche qui transporte de joie tous les amoureux de grands gestes techniques. Les peintres ont désormais leur football Ripolin.

Le match:
2ème minute: sur le corner tiré côté gauche, Puygrenier au premier poteau reprend de la tête de peu à côté

Grosse domination des nancéiens avec Sarkisian à la baguette. Les marseillais, pressés par leurs adverses, ont bien du mal à ressortir proprement le ballon. Il faut bien 10 minutes aux hommes de Jean Fernandez pour calmer les ardeurs des coéquipiers de Bracigliano.

17ème minute: corner de Franck Ribéry pour la tête de Lorik Cana qui frôle le poteau du gardien nancéien

L’attaque phocéenne (dont Mamadou Niang est le seul représentant) est, comme à son habitude, aux abonnés absents. Les marseillais n’arrivent ni à trouver la profondeur, ni à accélérer leur jeu terriblement stéréotypé. Seuls Sabri Lamouchi et Franck Ribéry sortent du lot. L’un par son orientation du jeu toujours intelligente (bien qu’il cherche si peu souvent à renverser le jeu), l’autre par ses qualités individuelles qui font mouche la plupart du temps.

24ème minute: Wilson Oruma, entouré par 3 défenseurs, arrive à décocher un bon gauche que Bracigliano sort d’une belle envolée

Première action convaincante du nigérian bien peu à son avantage en ce début de match. L’OM reprend la main. Nancy casse le jeu en multipliant les fautes tactiques. Quoi de mieux pour arrêter un Oruma ou Ribéry à pleine vitesse !

Jean Fernandez choisit l’option offensive à la mi-temps avec la sortie d’Andre Luis remplacé par Samir Nasri. Défense à 4 désormais et milieu à 5 avec un Ribéry en électron libre.

1-0: énorme erreur défensive de Taye Taiwo qui remise mollement pour Fabien Barthez et c’est l’attaquant nancéien Zerka qui en profite et trompe facilement le portier marseillais (49ème minute)

51ème minute: Niang profite d’un bon ballon côté gauche et frappe dans un angle fermé, le ballon passe largement à côté
54ème minute: une-deux Lamouchi – Cana pour un bon tir de l’ex-parmesan capté par le gardien
60ème minute: Nasri, collé à la ligne de touche côté droit, mystifie un défenseur, s’infiltre dans l’axe et décoche un bon tir capté par le portier

1-1 : sur une ouverture magistrale de l’extérieur du pied de Samir Nasri, Franck Ribéry – qui LUI sait jouer direct – centre à ras de terre pour Niang qui n’a plus qu’à pousser le ballon dans les buts (61ème minute)

L’OM revient dans la partie. La rentrée de Nasri a été déterminante. Le jeune prodige phocéen, par ses qualités techniques et ses progrès remarqués dans le repli défensif, a apporté un vrai plus dans le jeu marseillais de plus en plus tourné vers l’avant tandis que les nancéiens sont acculés devant leur but.

72ème minute: superbe ouverture de Ribéry pour Niang qui, idéalement placé sur la gauche, ouvre son droit et n’arrive pas à accrocher le cadre
83ème minute: sur corner, tête de Puygrenier qui ne trouve pas le cadre

Mamadou Niang est remplacé par Andres Mendoza. On se demande lequel est le pire des deux. Mais la réponse ne se fait pas attendre pour ce soir.

93ème minute: sur une belle action de Lamouchi tout en percussion, Mendoza, dos au but (mais à 5 mètres), temporise (sans qu’on sache vraiment pourquoi) et n’arrive pas trouver le cadre

Conclusion:
Que peut-on espérer quand le meilleur de nos attaquants n’arrive pas à cadrer un tir à plus de 10 mètres des buts ? Que peut-on attendre quand son remplaçant n’y arrive pas à 5 mètres ? Que peut-on escompter quand un entraîneur joue avec un seul attaquant alors qu’il est évident que ce joueur n’a absolument pas l’envergure pour jouer dans ce schéma tactique ? Pas grand chose. L’OM mérite bien sa place ce soir. Et Alex de la Iglesia un petit clin d’oeil…