Malgré de nombreuses occasions et une domination net du début à la fin de la rencontre, l’OM doit se contenter d’un petit point à l’issu de ce déplacement à
Nantes. Les locaux ont avant tout cherché à défendre alors que les Phocéens ce sont montré trop brouillon dans la finition. Au final, même si le résultat aurait pu être pire, ce petit point pris laisse des regrêts tant les olympiens ont eu l’opportunité pour repartir de la Beaujoire avec la victoire.
Eurosport.fr : « L’OM méritait mieux »
A quoi tient un résultat ? Dans le cas du FC Nantes, à une frappe venue d’ailleurs. Grâce à un but exceptionnel de Rémi Maréval juste avant la pause, les Canaris ont arraché un bon point à domicile. Inespéré, tant les hommes d’Elie Baup ont subi face à l’OM mercredi soir, à la Beaujoire. Le score de parité peut sembler injuste pour des Marseillais ultra-dominateurs. Il vient en fait sanctionner un manque de réalisme flagrant. Les protégés d’Eric Gerets peuvent nourrir des regrets : à la faveur de la victoire toulousaine au Parc des Princes, les voilà quatrièmes du classement, à quatre longueurs du leader lyonnais. Mais ils peuvent également s’estimer heureux de ne pas avoir concédé leur troisième défaite de rang toutes compétitions confondues.
La Provence.com : « L’OM perd encore des plumes »
Deux nouveaux points perdus et beaucoup de regrets, encore… Malgré un schéma de jeu résolument offensif, les Olympiens ne sont jamais parvenus à surclasser une équipe nantaise qui n’avait pourtant rien d’un foudre de guerre. Forcés de faire un résultat pour éviter de retomber dans la zone rouge, les Canaris se sont, toute la rencontre, montrés déchirés entre l’envie d’aller de l’avant et la peur d’encaisser un but dont ils ne se relèveraient pas. Alors ils ont attendu, bien groupés derrière, que l’OM trouve son rythme. Que Ben Arfa, qui avait à coeur de faire oublier son caprice de dimanche, comprenne qu’il serait à coup sûr plus efficace en servant ses partenaires démarqués qu’en tentant obstinément sa chance tout seul. Que Ziani s’impose en meneur de jeu de la soirée, distillant bien le jeu de son équipe, mais constatant toujours le même manque de réussite de ses attaquants. […] Avec ce piètre match nul, les partenaires de Lorik Cana se voient exclus du podium, au profit des Toulousains, des Girondins et du champion de France en titre, qui s’échappe en tête avec maintenant quatre points d’avance sur les Olympiens…
Site officiel de l’OM : « UN MOINDRE MAL »
C’est un moindre mal. L’OM aurait du repartir avec les trois points de Nantes. Mais l’équipe marseillaise a aussi, jusqu’à 13 minutes du terme, flirté avec une 3e défaite de rang. C’eut été un terrible hold-up. Mais ce genre de choses arrivent en football, et les Olympiens ne sont pas particulièrement vernis ces derniers temps… Heureusement Baky Koné égalisa. Un moindre mal donc car la domination phocéenne a été poussée à l’extrême à certains moments de la rencontre. L’équipe d’Erik Gerets s’adjugea 65% de la possession de balle.
Une ultra-domination dans toutes
Football365.fr : « L’OM évite le pire »
Après avoir pris l’eau à Lorient (3-0) la semaine passée, les Nantais se sont surtout attachés à conserver la cage de Tony Heurtebis inviolée. A plusieurs reprises, les hommes du président Waldemar Kita ont été au bord de la rupture mais la maladresse des attaquants de l’Olympique de Marseille s’est chargée de faire le reste. Incapables de matérialiser leur écrasante domination, les Phocéens ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Bien organisés en 4-3-3, les Canaris ont même été à deux doigts de réussir le hold-up. Mais c’était sans compter sur Baky Koné, buteur à la 76eme, qui se rachète après bien des occasions manquées. De leur côté, les Olympiens, incapables de faire sauter le verrou nantais, entrent dangereusement dans le rang. Et ce ne sont pas les absences de Mamadou Niang, Benoît Cheyrou et Charles Kaboré qui peuvent tout excuser. A méditer.
Sport24.com : « Marseille fait du surplace »
La prestation des Phocéens n’a pas du rassurer Eric Gerets outre mesure. Le coach belge pourra louer l’esprit de révolte des siens, après un but étonnant encaissé, en plus, juste avant la pause, mais la prestation d’ensemble a été trop irrégulière pour être satisfaisante. L’une des attractions était évidemment le retour de Ben Arfa, après son épisode du clasico. Positionné meneur de jeu, il a beaucoup provoqué, éliminé, sans pour autant que cela soit décisif. Décisif, en revanche, Koné l’a bien été avec plusieurs occasions et un but magnifique. Quand l’Ivoirien évolue dans l’axe et non sur un côté, il n’y a pas photo. Grandin, en revanche, a été transparent, alors que la charnière Cana-Hilton a montré à nouveau
