La semaine a été rude pour les olympiens. Après une énième défaite à domicile, l’affaire Barthez a démontré, une fois n’est pas coutume, l’acharnement des scribouillards à deux balles de l’Equipe et l’évidente partialité des dirigeants du football français à notre égard quand ce n’est pas du ministre lui-même ( n’a-t’il rien d’autre à faire, ce brave homme ? ). La FFF a donc décidé de déjuger une de ses instances, la commission de discipline, en faisant appel de la décision clémente au vue du règlement mais juste en raison du contexte lamentable du match contre le Wydad de Casablanca dont on attend par ailleurs toujours les excuses. Or puisqu’il est évident que cette justice d’amis et de couloir se fera au détriment des phocéens, n’est-il temps de taper là où ça fait mal – le porte-monnaie avec les droits TV – et d’arrêter d’être les béni-oui-oui d’un football qui ne nous aime pas ? Les dirigeants jouent leur crédibilité vis à vis des supporters dans cette histoire. Si on doit prendre des coups, il est grand temps d’en donner nous aussi.
Le match:
La caméra s’attarde sur Barthez dans le tunnel : les medias sont des charognards. Troussier a conforté sa défense et changé son dispositif offensif. Habib Bamogo, Koke et Steve Marlet en pointe et Laurent Batlles en chef d’orchestre.
Fabien Barthez est copieusement sifflé. Les stades de football sont décidément des lieux infréquentables.
4ème minute: Bamogo taclé par derrière, l’arbitre ne sort pas de carton; un vrai régal
5ème minute: Olembe, moins virulent, fait le même geste et prend un jaune. Formidable. Et on ose nous donner des leçons …
10ème minute: Batlles alerte en profondeur Bamogo qui tente la reprise de volée qu’il propulse dans les nuages bien sur
11ème minute: coup-franc de Benoit Pedretti que reprend de volée Marlet mais au dessus des buts de Landreau
12ème minute: Yapi alerté au second poteau rate d’une semelle l’ouverture du score
14ème minute: Toulalan décalé par Da Rocha des 20 mètres décoche une bonne frappe mais Fabien Bathez sort une superbe parade
27ème minute: centre de Yapi pour Da Rocha dont la tête passe au dessus des buts du gardien phocéen
Les Nantais semblent être mieux organisés et bien plus entreprenants que leurs adversaires.
1-0: Quint, laissé libre par Salomon Olembe, se décale sur son pied gauche et décoche une frappe puissante qui, contré par Frédéric Déhu, trompe Barthez (28ème minute)
Totalement à la rue défensivement, incapables de créer le danger offensivement, les olympiens subissent la loi des canaris. Avantage d’un but à la pause.
Rentrée de Peguy Luyindula à la place de Steve Marlet et de Samir Nasri à la place de Laurent Batlles. Mais semble-t’il sans effet positif …
2-0: centre au deuxième poteau de l’inévitable Yapi repris par Quint, une nouvelle fois seul, qui reprend superbement de volée; imparable (47ème minute)
49ème minute: Bamogo décoche une énième frappe qui termine dans les tribunes
52ème minute: Yapi, tranquillement, avance dans le camp adverse et frappe au but; Barthez veille
L’OM paraît au bord de la rupture jusqu’à ce que …
2-1: sur un mauvais dégagement de Cetto, Pedretti propulse une fantastique frappe dans la lucarne (68ème minute)
Benoit Pedretti relance le match avec ce coup de génie. Sans être enthousiasmant, les phocéens sont revenus dans le match. Le but n’a fait que concrétiser cette domination.
2-2: Luyindula mystifie toute la défense nantaise, donne le ballon à Bamogo qui décale pour Koke qui allume Landreau (82ème minute)
Conclusion:
Dernier match de la saison pour le divin chauve et encore une contre-performance pour son équipe. Lamentables en première mi-temps, les phocéens n’ont joué qu’un quart d’heure durant ce match. Insuffisant pour assurer ce qui était leur objectif principal : une place qualificative pour la coupe d’europe. Avec la victoire du LOSC et celle de l’ASM, l’OM perd à nouveau de précieux points. Ayant changé déjà de président, d’entraineur, de tenancière de buvette, de manager, de jardinier, de préparateur physique, … il serait peut-être temps pour Robert-Louis Dreyfus de faire ses valises.