Plus préoccupés semble-t-il par les primes de match que par les déboires sportifs actuels de leur club (dont ils sont principalement responsables), les Olympiens peuvent lire dès leur échauffement une grande bannière qui est leur est destiné : « Honte à vous« . Placée plus haut, une autre bannière est toute aussi cinglante : « Silence on coule« . Après 7 défaites consécutives en 7 rencontres (un record pour le club), les Olympiens peuvent s’estimer heureux d’avoir des supporters aussi indulgents. C’est dans ce contexte tendu que le club phocéen se rend ce soir à Nice. Attention à la défaite. A noter que Loïc Rémy, blessé, n’est pas là tout comme Nicolas Nkoulou suspendu.
Nice – OM minute par minute
Mandanda dans les buts. Azpilicueta, Diawara, Fanni et Morel en défense. Mbia, Cheyrou et Valbuena au milieu. Amalfitano, Brandao et A. Ayew en attaque.
7ème minute: blessé, Diawara est remplacé par Kaboré
Premier coup dur pour l’OM. Mbia passe en charnière centrale et Kaboré se place aux côtés de Diarra au milieu. Les Phocéens subissent pour ce début de rencontre et sont acculés sur leur but par des Niçois très déterminés.
25ème minute: sur un mauvais renvoi de Monzon dans l’axe, frappe de Valbuena totalement ratée qui passe largement à côté
Il faut attendre 25 longues minutes pour voir une première occasion de l’OM. C’est dire si dans le contenu ce match est pauvre.
27ème minute: centre de Coulibaly pour la reprise de volée du droit de Mounier qui passe de peu au dessus des buts de Mandanda
28ème minute: belle frappe de 25 mètres de Goncalves qui frôle le poteau droit de l’OM
29ème minute: corner azuréen pour la tête de Civelli sur laquelle Mandanda se couche
47ème minute: carton rouge direct pour Kaboré sur une faute sur Grandin
Première mi-temps sans intérêt des Marseillais qui se montrent incapables de se mettre au niveau de l’intensité physique de la rencontre et d’enchainer des actions collectives cohérentes et dangereuses. A noter qu’Mbia multiplie les fautes dans la surface sur Civelli mais l’arbitre est pour le moment très gentil avec l’Olympien. Mais pas avec Kaboré.
47ème minute: centre en retrait de Coulibaly pour la frappe d’un de ses coéquipiers détournée par une magnifique détente de Mandanda
0-1 : fantastique numéro d’Azpilicueta qui enfume Monzon puis enchaine un centre en retrait pour A. Ayew qui trompe Ospina (56ème minute)
Incroyable réalisme des Olympiens qui, sur leur seule action offensive convaincante, ouvrent le score alors même qu’ils sont réduits à dix. Ce but doit beaucoup à Azpilicueta qui montre de match en match qu’il a l’étoffe d’un grand.
60ème minute: centre de Clerc au second poteau pour la tête trop piquée de Civelli trop molle pour inquiéter le gardien de but de l’OM
70ème minute: corner de Grandin pour la tête puissante de Civelli que Mandanda claque au dessus de sa transversale
71ème minute: sortie d’A. Ayew blessé et la rentrée de Diarra avec évidemment une option plus défensive (si c’est possible)
72ème minute: Goncalves est bousculé en pleine surface par Fanni; l’arbitre siffle pénalty
1-1 : Monzon tire le pénalty et marque d’une frappe puissante du gauche (73ème minute)
Nice revient dans le match. Reste que le choix défensif de Deschamps va certainement handicaper ses joueurs pour aller chercher la victoire.
80ème minute: très énervé, Brandao est remplacé par Gignac
85ème minute: frappe lointaine de Coulibaly qui passe largement à côté des buts
Nice – OM en quelques mots
Au terme de 90 minutes, les Olympiens n’ont pas montré grand chose. Dans la détermination et la fraicheur, les Marseillais ont été dépassés par des Azuréens survoltés. Dans le jeu, les hommes de Deschamps ont été dominés une grande partie de la rencontre et ne doivent ce petit point pris du Stade du Ray qu’à un Steve Mandanda exceptionnel. On notera tout de même aussi l’action formidable de Cesar Azpilicueta qui a permis d’ouvrir le score. A part cela, 90 minutes de vide sidéral et de jeu soporifique. Non l’OM n’est pas guéri et aura besoin d’un miracle certainement pour accrocher la … 5ème place, objectif déclaré par Vincent Labrune.
