OM 0-0 Austria : un nul pour l’Europe

L’objectif principal de la saison en ligne de mire, l’OM se devait ce soir de ne pas perdre. Les supporters, galvanisés par les aventures européennes du grand l’OM et plus récemment par l’époque Courbis, attendaient un grand match. Il n’en fut rien. Perrin, toujours sur la réserve, aligne une équipe avec 3 milieux défensifs et […]

L’objectif principal de la saison en ligne de mire, l’OM se devait ce soir de ne pas perdre. Les supporters, galvanisés par les aventures européennes du grand l’OM et plus récemment par l’époque Courbis, attendaient un grand match. Il n’en fut rien.

Perrin, toujours sur la réserve, aligne une équipe avec 3 milieux défensifs et un Fernandao qui peine à retrouver son niveau. En pointe, Mido déjà en disgrace est ménagé tandis qu’en défense Perrin fait avec les moyens du bord.

Tout commence donc mal …

Le début de match est à l’avantage des phocéens. Fernandao esseulé, tente d’organiser les actions offensives avec un Sytchev adepte de la course croisée inutile et un Drogba dont le potentiel aérien fait dangereusement oublier ses qualités balle au pied. Celestini et Johansen s’essayent à la passe millimetrée au dessus de la défense autrichienne. Sans succès.

16ème minute, passe de Sytchev pour Drogba qui dans la plus pure tradition ivoirienne rend hommage à Baka en vendangeant avec une volée piquée au dessus de la transversale .

Les Viennois bien repliés font face aux attaques timides et téléphonées des olympiens.

Pour parler plus clair, Marseille est loin de l’Olympe. Pas d’occasions, pas de constructions, pas de vrai pressing …

Le stade chante les louanges d’un Marseille vainqueur tandis que les joueurs font pâle figure lorsque Vastic, à l’entrée de la surface envoie une frappe de volée dans les gants de Runje. Ca sent l’anachronisme … ou est-ce plutôt de l’optimisme ? Toujours est-il que je m’aggripe à mon coussin lorsque Rushfedt, atteint de Bakaïde aïgue dévisse sa frappe dans les travées.

L’autrichien est peu inspiré ce soir et mon coussin ne s’en plaint pas.

88ème minute, Perez centre pour Drogba qui pèche par où il avait impressionné. Il cadre plus et l’OM ne marque plus …

Le match se termine sur le score vierge et la satisfaction d’Alain Perrin. Objectif atteint et ennui obtenu sans conteste. Marlet affublé d’une chemise que les pires night-clubbers sortent aux pires soirées de l’année vient faire coucou à ceux qui le siffleront dans 2 matches. Il tend le maillot marseillais pour faire comprendre qu’il a signé aux plus autistes d’entre nous.

Steve, nous comptons sur toi pour nous sauver du massacre annoncé …