Rudi Garcia est toujours confronté à plusieurs absences. Il a placé Anguissa sur le banc : Pelé – Amavi, Luiz Gustavo, Kamara, Sakai – M. Sanson, Anguissa – Ocampos, Payet (c), Sarr – Germain.
Les Olympiens ont pressé haut durant quelques minutes. Sanson a vu sa première tentative déviée en corner (3e), puis Sarr a manqué sa reprise, dans la surface (9e). La suite de la période a été catastrophique. Avec un gros manque mouvement, devant. Au milieu, l’absence d’Anguissa s’est faite sentir. Le MHSC s’est procuré quelques contres dangereux, Pelé a repoussé une frappe de Sambia (21e). Et c’est tout…
Les Olympiens sont passés à côté de leur première mi-temps. Certains joueurs ont manqué de volonté et démontré qu’ils n’avaient pas leur place dans ce onze. Lopez a eu du mal à orienter le jeu vers l’avant, comme dans ses mauvaises heures du début de saison, tandis que Sarr a été inexistant. Enfin, Sanson s’est aussi révélé très décevant.
L’arbitre oublie un penalty évident
L’OM a paru mieux en seconde période. Sanson a trouvé le poteau, après un contrôle-frappe à ras de terre (55e). Amavi a pris sa chance, mais Lecomte s’est interposé (56e). Mitroglou a remplacé Germain (59e). Puis Anguissa a pris la place de Payet, très décevant (64e). Le Grec s’est mis en évidence sur une belle reprise, sortie par Lecomte (67e). Le portier héraultais s’est interposé sur une tête de Kamara (68e). Puis l’arbitre n’a pas sifflé un penalty évident sur Mitroglou, taclé par-derrière par Hilton (80e). Njie a pris la place de Sanson (82e). Njie a fait une reprise dégueulasse, qui a atteint le poteau de corner (90e).
Si certains Marseillais ont pensé qu’ils pourraient obtenir la troisième place sans forcer, ils seront forcément déçus. Surtout face à ce Montpellier dégueulasse, et avec cet arbitre lamentable. L’Europe et les absences pèsent également sur les jambes. L’OM nous a livré une prestation imbuvable et perd deux points précieux, dans la course à la Ligue des Champions. Il est évident qu’il ne reverra pas Monaco, mais Lyon a désormais son destin en main. La saison, qui était prometteuse, risque bien de tourner court.