Pour son premier match de la saison au Vélodrome l’OM n’a pas réussi à trouver la faille dans la défense rennaise et doit donc se contenter du point du match nul. Malgré une domination en première période, les joueurs d’Albert Emon ont été ensuite trop brouillon pour réellement inquiéter une équipe rennaise bien en place.
Eurosport
En une semaine, l’OM a retrouvé un peu de saveur, mais pas suffisamment pour glaner son premier succès de la saison. Parfois brillants, laborieux à d’autres moments, les Phocéens n’ont pas su concrétiser leur domination et leur maîtrise en première période face à Rennes, venu avant tout avec l’objectif de se rassurer. Pour sa première de la saison au Vélodrome, Marseille a démontré de l’envie, mais pas encore assez d’automatismes pour étouffer son adversaire jusqu’au bout. L’OM doit se contenter d’un point, et ne réalisera donc pas une entame aussi tonitruante que l’an passé (1 nul puis 5 victoires). Et, surtout, les troupes d’Albert Emon paraissent déjà trop dépendantes de Nasri. Un phénomène prévisible, mais dont les conséquences sont dommageables, comme l’illustre la seconde période. Pas totalement en possession de ses moyens physiques, Nasri a en effet dû quitter ses partenaires à la pause.
Football365
Samir Nasri titulaire. C’était l’évènement de ce Marseille-Rennes du côté du Vélodrome, d’autant que le retour du petit milieu de terrain était censé redonner vie à un jeu marseillais bien moribond à Strasbourg le week-end dernier. La première demi-heure a plutôt confirmé la tendance et cette Nasri-dépendance dans laquelle l’OM a plongé depuis le départ de Ribéry. Car au bout de trente minutes de jeu, le jeune international a de nouveau souffert de sa cheville blessée et sa baisse de régime a marqué la fin d’une bonne domination marseillaise. Un nouveau match a alors commencé avec des Rennais enfin disposés à prendre des espaces dans le dos d’une défense de l’OM parfois hésitante. Finalement, il faudra attendre les vingt dernières minutes pour voir les Bretons prendre l’ascendant sur leurs adversaires. Des Marseillais visiblement fatigués mais également perdus sur le terrain. Par manque de réalisme et peut-être de conviction, Rennes quitte finalement le Vélodrome avec un seul point. Satisfaisant pour les deux équipes compte tenu de la physionomie de la rencontre.
L’Equipe
Le recrutement effectué a fait naître de grands espoirs. Mais pour l’heure, il faut bien avouer que l’OM ne semble pas encore tout à fait prêt à grimper des sommets très pentus. Après la terne prestation à Strasbourg (0-0), les Olympiens ont buté sur une équipe de Rennes (0-0) bien meilleure que face à Nancy la semaine passée. La rentrée de Nasri n’y a rien fait, d’autant que la nouvelle coqueluche du Vélodrome est sortie en grimaçant à la pause et n’est plus réapparue. Démarrage inquiétant pour un OM qui n’a pas encore trouvé le chemin des filets en 180 minutes.
La Provence
L’OM n’a toujours pas pris de but en deux rencontres mais n’en a pas marqué non plus. Face à Rennes, les Olympiens ont paru à court d’idées, surtout après la sortie de Samir Nasri. Orphelin de Niang, Cissé a semblé aussi bien esseulé à la pointe de l’attaque. Pas vraiment rassurant avant de devoir ce rendre à Valenciennes.
Site officiel de l’OM
Peut-être existait-elle. En tous cas, les Olympiens l’ont bien cherchée. Par des centres, pas des ballons en profondeur. Par des frappes de loin. En vain. Ils n’ont pas trouvé la faille dans un collectif rennais regroupé. […] Les intentions phocéennes auraient pu se traduire par un petit but, si important car il aurait probablement suffit pour enlever la décision et le match. Mais celui-ci n’arriva pas, et l’OM dut alors se contenter du partage des points, avant de se rendre mercredi à Valenciennes et de recevoir Nancy dimanche.
Sport24
Après la piètre performance offensive face à Strasbourg, l’OM était attendu au tournant dans un Vélodrome surchauffé. Malgré quelques éclairs, les hommes d’Albert Emon ont globalement déçu, surtout après la blessure de Nasri, plateforme du jeu olympien avant la pause. Cissé s’est trouvé bien esseulé, Ziani n’a jamais fait la différence, tandis que Zenden aura lui fourni une prestation correcte. Derrière, il faut saluer la bonne performance de Givet, qui n’a jamais rechigné au combat, tandis que Carrasso a toujours répondu présent.