Rudi Garcia a choisi de laisser Dimitri Payet et Kostas Mitroglou sur le banc de touche. Le onze olympien : Mandanda – Sarr, Rami, Rolando, Sakai – Anguissa, Luiz Gustavo – Lopez, Sanson, Ocampos – Njie.
Les Olympiens ont maîtrisé la première période. Néanmoins, on ne peut pas dire qu’ils aient eu beaucoup d’opportunités de marquer. Ocampos et Njie ont parfois combiné, mais se sont fait de telles politesses qu’ils en ont parfois annihilé des situations. Le Camerounais paraît, comme les autres attaquants, en crise de confiance. L’OM a déployé de l’énergie, mais a fait preuve d’une énorme maladresse dans les dernières passes. Le déchet de Sanson a notamment été affolant. Pas sûr que le poste de numéro 10 lui convienne vraiment, alors qu’il ne semble pas particulièrement à l’aise dans ses contrôles du ballon. Enfin, Anguissa perd parfois des ballons par manque de concentration, ce qui est inadmissible à ce niveau.
Pour résumer, 0 tir cadré en première mi-temps…
Lopez s’est offert la première véritable occasion, d’une volée qui a été détournée par Walke (48e). Sarr, particulièrement inspiré sur son côté droit, a été bien servi par Sanson mais son tir en force a été repoussé par le portier autrichien (54e). Mandanda est également intervenu sur un coup franc dangereux de Berisha (66e). Sanson a laissé sa place à Payet (68e), puis Njie est sorti au profit de Germain (76e). Ce dernier a bénéficié d’un ballon magnifique du Réunionnais, mais son tir a été détourné par Walke (83e).
Les Phocéens se sont fait peur jusqu’au bout. Il est difficile d’évaluer le niveau de ses adversaires, néanmoins, on ne peut pas dire que l’OM ait brillé, lors de cette phase de poules (4 buts marqués, 4 buts encaissés). L’essentiel est fait : une qualification pour les seizièmes de finale de l’Europa Ligue.