André Villas-Boas a aligné une équipe assez étonnante, avec Florian Chabrolle. Steve Mandanda a hérité du brassard de capitaine. Le onze de départ : Mandanda – Sakai, Kamara, Caleta-Car, Amavi – Sanson, Strootman, Chabrolle – Sarr, Radonjic, Payet. Dario Benedetto était quant à lui dans la tribune, comme les 47 000 spectateurs présents.
Les Phocéens ont pris leurs responsabilités et n’ont pas paru intimidés, en début de première période. La première véritable occasion a néanmoins été pour Naples, avec une tentative d’Insigne à bout portant qui a été repoussée par Mandanda (11e). Chabrolle a répondu, après un service d’Amavi. Sa frappe enroulée a manqué de peu la lucarne (22e). Le jeu a été plutôt équilibré et Mertens a finalement ouvert le score, après une remise de Callejon parti dans le dos d’Amavi (38e, 0-1).
L’OM est revenu au vestiaire avec un retard d’un but, suite à un petit moment de déconcentration d’Amavi. Le jeu proposé a par ailleurs été plutôt cohérent.
Villas-Boas a fait rentrer Germain et Alvaro, aux places de Kamara et Sarr (45e). Les débats ont été équilibrés et Mandanda a sorti une tête de Younes. Sertic, sifflé par son propre public, a remplacé Chabrolle (59e), et Lihadji a pris la place de Radonjic (69e). Aucune équipe n’a pris le dessus sur l’autre. Rocchia a remplacé Amavi, sifflé à son tour (76e).
Après avoir mis un gros tacle à Younes, Payet a mis une belle gifle à Insigne, venu le bousculer (79e). Sur un centre de Rocchia, Germain a tenté une tête, dans les six mètres, et s’est fait contrer (84e). Abdallah a pris la place de Sakai, applaudi (86e). L’arbitre a sifflé la fin de la rencontre.
S’ils se sont inclinés, les Olympiens ont élevé leur niveau, ce soir, et n’ont pas démérité face à un Naples qui vient d’en passer trois à Liverpool. Le fond de jeu est déjà autrement plus convaincant que la saison passée. Espérons que la défaite ne restera pas dans les têtes et que la progression se confirmera, ces prochaines semaines.