Après une longue série de résultats positifs, l’Olympique de Marseille a enregistré trois contre-performances d’affilée (deux matchs nuls face à l’OL et Valenciennes puis une défaite face à Brest) qui ont vu les Marseillais reculer des plusieurs places au classement de L1. Plus de temps à perdre donc pour les hommes de Didier Deschamps qui ce soir rencontrent le TFC, deuxième défense de Ligue 1, et habitué à faire des résultats au Vélodrome (invaincu dans l’écrin phocéen depuis 5 saisons).
OM – TFC minute par minute
Mandanda dans les buts. Azpilicueta, Diawara, Fanni et Morel en défense. Diarra, Cheyrou, Amalfitano et A. Ayew au milieu. J. Ayew et Brandao en pointe. Deschamps a donc opté pour un 4-4-2 inédit alors que son équipe marquait le pas depuis plusieurs journées. Un choix logique au regard des absences e Rémy, Mbia et Valbuena blessés.
Début de rencontre très équilibré avec des Olympiens qui peinent à porter le danger sur les buts de Ahamada, ce qui n’est pas le cas des Toulousains qui paraissent plus facilement portés vers l’avant.
11ème minute: contre toulousain ponctué par un centre parfait de Didot pour Capoue qui ne cadre pas son tir alors qu’il était idéalement placé
15ème minute: ballon récupéré par Amalfitano dans les pieds de Capoue, le Phocéen s’avance et tente la frappe des 22 mètres mais voit son tir s’envoler
16ème minute: nouvelle frappe d’Amalfitano qui est cette fois-ci largement trop croisée
Marseille reprend du poil de la bête après plusieurs minutes difficiles. Les joueurs de Deschamps se sont réorganisés en 4-5-1 mais ne sont pas très inspirés
22ème minute: parti de la gauche, J. Ayew repique au centre et aligne un droit à ras de terre qui n’inquiète pas le portier du TFC
Les deux équipes se neutralisent et Marseille se montre incapable à se transcender que ce soit collectivement ou techniquement. Première mi-temps triste, terne et ennuyeuse.
56ème minute: remise en retrait de Brandao pour J. Ayew dont la frappe ne trouve pas le cadre
60ème minute: sortie de J. Ayew décevant et entrée de Gignac
65ème minute: arrêt décisif de Mandanda devant Didot qui l’a pourtant fusillé à bout portant
0-1: sur corrner, Mandanda glisse dans sa sortie et tête d’Abdenour qui trouve la lucarne de l’OM (66ème minute)
Gros coup dur pour l’OM qui n’a certes rien prouvé depuis le début de rencontre mais qui est crucifié sur l’une des rares opportunités du TFC.
69ème minute: sortie d’A. Ayew peu à son avantage ce soir certainement en raison de sa blessure à l’épaule et rentrée de Kaboré
71ème minute: centre marseillais pour la remise en retrait de Brandao et la reprise de volée d’Amalfitano qui cadre mais envoie le cuir dans les bras du gardien
74ème minute: seul en profondeur, Rivière tente le lob face à un Mandanda qui s’avance mais voit le cadre s’échapper
81ème minute: corner toulousain sur lequel tout le monde se troue mais que Capoue tente de propulser dans les buts de Mandanda sans y arriver
88ème minute: frappe sèche et lointaine de Fanni captée facilement par Ahamada
Cet OM – TFC en quelques mots
Il y a quelques semaines, tout le monde s’extasiait encore devant le réalisme de Brandao qui avait permis aux Phocéens d’engranger plusieurs victoires. Or la vérité est que le positionnement du Brésilien a totalement disloqué le jeu huilé des Olympiens des derniers mois. Plus aucune fluidité, plus aucune créativité. Electro-cardiogramme plat pour l’équipe d’un Didier Deschamps trop obnubilé par le résultat pour se soucier de la qualité du jeu. L’Olympique de Marseille enregistre donc son quatrième résultat négatif en quatre rencontres (2 points sur 12 possibles) et voit ses chances de se qualifier pour la Champions League diminuer un peu plus. Mais fort de ses titres engrangés, personne ne dira que Deschamps a transformé cet OM en machine à ennui (mais on entendra que c’est seulement la faute de l’actionnaire, des joueurs, des dirigeants, … là où dans tout autre club on cite le coach comme principal responsable des déboires d’un club).
Marseille peut se réconforter en se disant que 3 autres titres sont possibles pour le club (Coupe de France, Coupe de la Ligue et Champions League) mais l’absence de Ligue des Champions aura une conséquence claire : la braderie des meilleurs actifs du club.