Cette rencontre, désormais presque au niveau du classico du football français face à Paris question notoriété publique, permet aux médias divers et variés de remplir leurs colonnes sportives en dehors des périodes de matches ou en périodes creuses de crises intra-olympiennes génératrices de nombreux lecteurs et donc de rentrées substantielles supplémentaires.
On y retrouve pêle-mêle des anciennes gloires grassement rémunérées, des dirigeants furtifs, des agents auto déclarés et des anciens joueurs recyclés en directeur sportif prête-nom, le tout narré par des journalistes sportifs sensationnalistes au possible, nantis d’un sens aigu de la justice.
L’entraîneur RLD ne peut compter sur Laurent Blanc, blessé. Fabrizio Ravanelli ni Kaba Diawara, non-qualifiés, ne sont pas non plus dans le groupe des accusés.
Le coach marseillais a décidé d’être frileux tactiquement, pour ce match contre une grosse cylindrée. L’OM étrillé lors de la dernière confrontation face à la Justice Française au match aller, RLD décide donc de s’appuyer sur un solide 5-4-1 formé par : Roland Courbis dans les buts de se blanchir, Yves Marchand, Jean-Michel Roussier et Eduardo Tuzzio dans l’axe central de la défense de RLD. Sur les côtés, Marcel Dib à droite et Edson da Silva à gauche sont chargés de l’animation des couloirs de flux financiers. Vincent Turbeaux est milieu récupérateur d’informations et juge de paix du milieu de terrain. Arsène Wenger est le meneur de jeu, chargé de remonter l’argent et de distribuer Kaba Diawara ailleurs qu’à Bordeaux, sur les ailes Sébastien Pérez à droite, Christophe Dugarry à gauche, sont chargés de pourvoir en commissions l’avant-centre Marc Roger.
La rencontre débute tambours battants, avec une occasion nette pour Christophe Dugarry, mais malchanceux, il butte sur un sac de billet enterré à l’orée de la surface de réparation. Puis c’est la Justice Française qui se crée une grosse occasion, mais Roland Courbis obtient un sursis, le shoot ayant été détourné fautes de preuves. Juste avant la mi-temps la Justice Française marque sur un corner anodin qu’Eduardo Tuzzio détourne dans ses propres filets, il est aussitôt remplacé par Cyril Domoraud, afin de cacher l’inflation de son prix d’achat. Réaction marseillaise au retour des vestiaires, mais sur un coup de pied arrêté, Arsène Wenger dévisse ses paroles, et est expulsé pour avoir fait une théorie sur le football à l’arbitre. Alors que Marseille pousse pour obtenir le point de la relax, en contre la Justice Française obtient un pénalty suite à une faute peu évidente de Jean-François Larios, qui venait de remplacer Marc Roger au poste d’attaquant des fonds de poches.
Roland Courbis (4) : à force de mettre ses erreurs sur le compte des autres, de la conjoncture, de la fiscalité et j’en passe, a réussi à énerver ses défenseurs qui ont préféré lui laisser défendre ses magouilles tout seul.
Yves Marchand (2) : trop timide sur l’homme et dans les duels, n’arrive vraiment pas à s’intégrer dans l’équipe marseillaise. Vilipendé par le public, il choisira le mutisme complet et le retour en Suisse pour ne pas être caillassé à la sortie du stade.
Jean-Michel Roussier (6) : seul marseillais à tenter de se rebeller contre la tournure des événements. A apporté sa fraîcheur et son franc-parler au sein de l’arrière garde olympienne. N’a pas hésité à charger son entraîneur RLD pour ses lacunes tactiques.
Eduardo Tuzzio (10) : seul homme au monde à avoir réussi à se faire augmenter sa valeur de transfert en une journée. Il est passé d’un nobody sans contrat à une mutation comptable de 7.4 mios. Remplacé par Cyril Domoraud à la mi-temps (3) qui n’a servi qu’à perdre encore un peu plus d’argent.
Marcel Dib (2) : ne se rappelle plus avoir touché un ballon, ni un salaire, ni la couleur de son maillot, ni où est situé Marseille, ni même son prénom.
Edson da Silva (5) : plus cher que l’homme invisible lui-même. Il est proche du FC Hollywood pour tourner la suite du film culte bien connu.
Vincent Turbeaux (5.5) : tente de s’adapter au contexte marseillais, mais n’a pas encore pris toute l’envergure nécessaire à son poste. Ratisseur infatigable de preuves et de témoignages, il harangua ses troupes pour qu’elles lui rapportent des comptes propres.
Arsène Wenger (1.5) : non-content d’avoir seriné des leçons de football à tout va, il s’en prit à Bernard Tapie pour ses magouilles, puis à l’arbitre lui expliquant le football et sa conception de la chose tout en le snobant violemment. Expulsé pour grosse tête excessive. Avait pourtant bien débuté le match en mettant dans sa poche, de par sa technicité, un jeune espoir de l’équipe adverse.
Sébastien Pérez (5) : toujours aussi volontaire, mais trop limité techniquement pour le haut niveau. A été l’auteur d’un méchant tacle sur son propre coéquipier Arsène Wenger qui l’énervait à parler autant dans le vide. L’arbitre laissant l’avantage pour que « Séb » puisse rapporter une nouvelle commission occulte lors d’un de ses nombreux prêts à l’étranger.
Christophe Dugarry (7) : Toujours présent techniquement, aura apporté grâce à son aisance technique et son salaire mirobolant de larges rétrocessions dans les poches de ses agents et du FC Barcelone.
Marc Roger (4) : alors qu’il a coulé, en coupe UEFA pendant la semaine, le Servette de Genève à lui tout seul, il a semblé se désintéresser de la partie et a passé son temps à faire des trous dans le pelouse afin de retrouver les belles menottes en or, fournie par sa sélection la Justice Suisse, qu’il a perdu suite à un choc aérien. Remplacé à la 72ème par Jean-François Larios, incapable de se bouger sur le plan offensif, ses shorts débordant de commissions douteuses.
Très petit match côté marseillais, où les occasions de se tirer d’affaires auront été rares. La pression constante et le bloc formé par la Justice Française ayant rattrapé très vite leur manque de technique de magouille individuelle, et la grossierté de leur plan financier et tactique. Individuellement, Christophe Dugarry et Eduardo Tuzzio ont été les plus en vue, alors que Roland Courbis, Yves Marchand et Marc Roger ont été un ton en-dessous et devraient se méfier de ne pas finir la saison en tribunes carcérales. Il ne reste que 4 jours pour se remettre d’aplomb et bétonner la défense avant le verdict de fin de saison contre le FC Délibération.