André Villas-Boas a opté pour le onze de départ suivant : Mandanda – Sakai, Kamara, Caleta-Car, Amavi – Gustavo, Strootman, Sanson – Payet, Germain, Radonjic.
Les Marseillais ont peiné à rentrer dans leur match. Les premières minutes ont été rémoises et Mandanda a très vite sorti une grosse parade, devant Doumbia (2e). Les débats se sont équilibrés, mais l’OM ne s’est pas procuré l’occasion. La suivante a été pour Dia, qui s’est aussi heurté à Mandanda (31e). Il y a eu des incursions, mais peu de danger. Reims a profité de plusieurs contres qui auraient pu surprendre la formation de Villas-Boas. Et il ne s’est pas passé grand-chose côté marseillais, jusqu’à la pause.
On ne peut pas dire que les Olympiens aient réalisé une grosse première mi-temps. Sanson, Radonjic et Germain ont été particulièrement maladroits. Il fallait espérer un gros recadrage, dans le vestiaire, et des attitudes différentes, en seconde période.
La reprise de Strootman, le tournant du match
Payet a eu la première opportunité de la seconde période. Son tir écrasé n’a posé aucun problème à Rajkovic. Esseulé au point de penalty, Strootman a envoyé une reprise de volée en plein sur l’arrête de la lucarne (57e). Sur le contre, les Rémois ont transpercé la défense et inscrit le premier but du match par Dia (0-1, 58e).
Sarr a pris la place d’un Radonjic très décevant (59e). L’OM a paru enfin se réveiller et a enfin campé un peu dans le camp de Reims, mais sans se montrer dangereux. Benedetto a pris la place de Germain, sifflé par le public. Et Chabrolle a remplacé Sanson (73e). Cela n’a pas changé grand-chose, face à des Rémois très regroupés et qui ont fini par doubler la mise par Suk (0-2, 90e). Et, comme souvent l’an passé, les joueurs sont sortis sous les sifflets du Vélodrome.
Ce sentiment d’être reparti pour une saison galère… Sitôt la Ligue 1 retrouvée, l’état d’esprit a décliné de plusieurs échelons. À tel point que l’on peut se demander si certains Phocéens ont le niveau mental pour évoluer à ce niveau. Villas-Boas va avoir beaucoup de travail, tant tactiquement que pour leur réapprendre à ne pas avoir peur.
Cet effectif a des limites criantes
Quant aux dirigeants, ils vont peut-être ouvrir les yeux sur les faiblesses de cet effectif. Sont-ils capables d’apporter des solutions, ou l’OM va-t-il encore payer, cette saison, les erreurs commises depuis leur arrivée ? Après tout, le Milan AC et d’autres clubs piétinent le fair-play financier, et il reste un peu plus de vingt jours pour investir et faire des changements qui s’imposent.