OM 0-2 Sochaux : la douche froide

Depuis la défaite des joueurs d’Aulas contre des Dogues enragés, les résultats flatteurs des olympiens depuis l’arrivée de Philippe Troussier à leur tête ont enflammé les esprits des Aygalades aux Goudes, des Trois Lucs aux Catalans. Les regards sont brillants, complices quand il s’agit d’aborder les résultats actuels du club. Troussier a trouvé un système […]

Depuis la défaite des joueurs d’Aulas contre des Dogues enragés, les résultats flatteurs des olympiens depuis l’arrivée de Philippe Troussier à leur tête ont enflammé les esprits des Aygalades aux Goudes, des Trois Lucs aux Catalans. Les regards sont brillants, complices quand il s’agit d’aborder les résultats actuels du club. Troussier a trouvé un système de jeu pour des joueurs qu’il n’a pas choisi. Ce n’est pas là son seul mérite. Psychologiquement, les joueurs arrivent sur le terrain pour gagner quand auparavant ils y venaient pour ne pas perdre. Mais gare tout de même à l’excès de confiance. Sochaux, adversaire direct pour une qualification en Ligue des Champions, possède de réels atouts à commencer par Santos, véritable poison pour les défenses.

Le match :
Malgré le froid glacial, le stade est plein. Côté terrain, Sylvain N’Diaye, Abdoulaye Meïté sont blessés. Benoit Pedretti est suspendu.

10ème minute : Santos part seul au but, dribble Fabien Barthez mais Johnny Ecker qui couvrait dégage le ballon
12ème minute : Santos une nouvelle fois part seul au but suite à une ouverture d’Isabey mais perd son duel contre Barthez

Deux énormes occasions pour Sochaux qui domine en prenant les olympiens en contre. Santos semble bien libre au milieu de nos 3 défenseurs centraux. Côté olympien, le rendement de Brahim Hemdani est, comme on pouvait le penser, moins important que Benoit Pedretti, ce qui donne moins de liberté à Eduardo Costa pour orienter le jeu. Un Marseille moins dominateur en ce début de match …

20ème minute : but de Peguy Luyindula refusé pour une faute de Steve Marlet sur un défenseur doubiste
21ème minute : but refusé pour une main de Monsoreau, le buteur

Deux bonnes occasions de Pascal Garibian et de ses deux assesseurs. Collectivement, le jeu marseillais manque de fluidité, de mobilité et de précision dans le dernier geste. Finalement, seules les percussions de Salomon Olembe et de Peguy Luyindula font mouche.

25ème minute : coup franc de Samir Nasri et bonne tête d’Habib Beye qui atterrit hélas dans les gants de Richert
32ème minute : Eduardo Costa sert Luyindula qui dans l’axe tente sa chance de l’extérieur de la surface de réparation ; son tir frôle le montant droit de Richert
33 ème minute : Luyindula donne à Costa dont le tir passe juste au dessus de la transversale du portier doubiste

Luyindula est pour l’instant l’olympien le plus dangereux avec ses accélérations chaloupées. Frédéric Déhu est carrément impressionnant derrière en vrai patron, que ce soit de la tête ou du pied. L’OM a en tout cas repris le jeu à son compte en cette fin de 1ère mi-temps et il ne manque finalement qu’un bon crochet suivi par une bonne frappe sèche pour faire évoluer le score.

47ème minute : Salomon Olembe perfore le côté gauche, sert Luyindula dont la frappe puissante part dans les virages

0-1 : Santos part seul et allume Barthez d’une frappe croisée (52ème minute)

57ème minute : Santos, étrangement seul comme très souvent depuis le début de la rencontre, tente un tir que Barthez détourne

Troussier tente le tout pour le tout : un 4-1-3-2 en sortant Costa et Ecker pour faire rentrer Batlles et Fiorese

0-2 : Isabey glisse pour Pitau qui seul mystifie Barthez et marque tranquillement (69ème minute)

L’OM est au fond du trou. Aucune créativité. Pas d’occasions. Peu de duels gagnés. Pas de tirs cadrés.

92ème minute : totalement excentré, Laurent Batlles tente la reprise de volée que Teddy Richert capte sans problème

Conclusion :
Victoire méritée des hommes de Guy Lacombe dont le sens tactique a anéanti les espoirs marseillais. Incapables de faire le jeu à domicile, les hommes de Troussier ont été dépassés physiquement et techniquement par des doubistes irrésistibles. Difficile aussi de gagner un match lorsqu’on ne place que deux tirs cadrés en 90 minutes. La course au titre est en tout cas belle et bien perdue ce soir.