Rudi Garcia a opté pour la composition attendue : Mandanda – Sarr, Rami, L. Gustavo, Amavi – Anguissa, Sanson – Thauvin, Payet, Ocampos – Germain.
Les Marseillais sont entrés fort dans le match. Ils ont bousculé les Madrilènes dans les premières minutes. Superbement servi par Payet, Germain a manqué une occasion énorme et manqué le cadre alors qu’il était seul face à Oblak (4e). Une situation immanquable à ce niveau. La deuxième opportunité a bénéficié à Rami, après un coup franc, mais il n’est pas parvenu à cadrer sa volée (6e). Mais après 20 premières minutes équilibrées, voire à l’avantage des Phocéens, l’Atlético a bénéficié d’une relance audacieuse de Mandanda sur Anguissa, qui a complètement manqué son contrôle. Gabi a récupéré et servi Griezmann, qui a ajusté Mandanda (0-1, 21e). Un début de match qui ressemble à toutes les finales de C3 disputées par Marseille. Le mental…
Payet, blessé, sort en larmes
Ocampos a placé une tête lobée qui a atterri sur le filet du but d’Oblak (24e). Et le gros coup dur est arrivé : Payet, blessé, a cédé sa place à Lopez. Le Réunionnais est sorti en pleurs, réconforté par ses partenaires et Antoine Griezmann (31e). Les Phocéens ont tenté mais ne sont pas parvenu à prendre la défense en défaut. Sans Payet, tout est plus difficile. Ocampos s’est particulièrement démené sur tout le terrain.
Une première mi-temps qui n’est pas sans rappeler certaines rencontres passées. À ce niveau-là, certaines approximations se payent cash. Amavi, Anguissa, voire Mandanda, ont semblé, par moment, hors de leur match. Germain a manqué une énorme occasion d’emblée et Thauvin a été pour ainsi dire transparent.
Sous une pluie battante, Sarr a réalisé une intervention décisive, dans la surface, après une incursion madrilène (48e). Les Colchoneros ont doublé la mise par Griezmann (0-2, 49e). Non, cet Atlético était trop supérieur. Les Olympiens ont reculé et se sont démobilisés. Lopez a notamment semblé éprouver énormément de difficultés, au milieu du terrain. Griezmann a enroulé, mais dévié par Gustavo (52e). Puis Godin a placé une tête juste au-dessus (53e). Njie a remplacé Ocampos, en colère (55e). Les Olympiens sont revenus dans le camp madrilène, mais sans parvenir à se montrer dangereux. Et l’équipe de Simeone a peu à peu repris le contrôle.
Mitroglou a pris la place de Germain (74e). Et le Grec a placé une tête sur le poteau d’Oblak (81e). Puis Amavi a décoché une frappe lourde qui a été bloquée, après le rebond, par Oblak (84e). Njie a mis une frappe en touche (88e). Et Gabi a plié le match après une action collective entre Diego Costa, Koke et Gabi. Les Phocéens ont regardé faire et l’Espagnol a trouvé le petit filet (0-3, 89e).
L’écart était trop grand. Les Olympiens auraient pu changer la donne en étant plus efficaces, ou alors si Payet ne s’était pas blessé. Avec des si, on referais le monde. Mais trop de joueurs n’étaient finalement pas au niveau. Cette soirée fait partie de l’apprentissage. Et il faudra encore renforcer l’effectif pour grimper des palliers supplémentaires. Soyons fiers du parcours réalisé, de la communion retrouvée et de cette saison qui nous a tenu en haleine jusqu’au bout ! Bravo messieurs !