OM 1-0 Lille : revue de presse de la planète

Après une bonne et convaincante première mi-temps, les hommes de Didier Deschamps ont eu plus de mal après le repos même s’ils ont joué en supériorité numérique pendant une demi-heure. L’essentiel, la victoire, est donc acquis sans encaisser de but, malgré des frayeurs (largement évitables) dans les dernières minutes. La plupart des média soulignent aussi […]

Après une bonne et convaincante première mi-temps, les hommes de Didier Deschamps ont eu plus de mal après le repos même s’ils ont joué en supériorité numérique pendant une demi-heure. L’essentiel, la victoire, est donc acquis sans encaisser de but, malgré des frayeurs (largement évitables) dans les dernières minutes. La plupart des média soulignent aussi le premier but de la saison de Brandao, l’avant-centre olympien, bien peu en réussite à Grenoble le week-end dernier.

Football365.fr : signé Brandao !
Marseille s’est fait très peur. Mais uniquement en toute fin de match, lorsque une mésentente entre Diawara et Heinze, parfaits jusque-là, a failli être exploitée à la toute dernière seconde par Chedjou. Le LOSC n’ayant essayé de créer du jeu qu’à une trentaine de minutes de la fin, soit précisément après l’entrée en jeu de l’excellent Eden Hazard, une égalisation lilloise sur le fil n’aurait pas semblé forcément logique. Mais elle aurait eu valeur d’exploit sachant que les hommes de Rudi Garcia ont terminé le match à dix après l’expulsion de Debuchy, privé de solutions face à Niang. On aurait surtout pu parler d’un exploit du LOSC au regard de la physionomie de cette partie lors de laquelle Marseille, positionné très haut à l’image de ses milieux défensifs, a étouffé en permanence des Lillois acculés sur leur but et dans l’impossibilité de ressortir les ballons. Les Marseillais sont allés constamment de l’avant et le but marqué d’entrée par Brandao, qui offre trois nouveaux points à l’OM, est amplement mérité. Didier Deschamps regrettera juste les nombreuses occasions manquées et le petit coup de mou en fin de match malgré les chants incessants des supporters marseillais, comme chez eux à La Mosson. Rudi Garcia mettra lui longtemps à comprendre pourquoi son équipe n’a jamais tenté de vraiment produire du jeu.

L’Équipe.fr : Marseille complète le podium
En musique, on appelle ça un decrescendo. C’est exactement à cela qu’a ressemblé la prestation olympienne, dimanche. Pendant une demi-heure, l’OM a totalement, presque brillamment, étouffé Lille, ouvrant très vite la marque par Brandao (11e). Ensuite, jusqu’à l’expulsion de Debuchy, l’équipe de Deschamps a contrôlé l’essentiel, sans forcément se montrer très dangereuse. Lille terminerait d’ailleurs le match en menant aux tirs cadrés (4-3). En fin de rencontre, alors que la supériorité numérique aurait dû le pousser à breaker, l’OM a souffert d’un manque de lucidité et de ressources physiques importants. Le rodage, la digestion des efforts de la préparation, couplés à la bonne entrée d’Hazard, ont presque fini par dérégler la mécanique.
Celle-ci possède cependant, vu son bilan, une vertu chère au champion du monde : l’efficacité. L’OM est déjà la seule équipe de L1 à n’avoir pas encaissé de but. Elle dispose au milieu d’un moteur performant, qui a réglé les affaires de l’entrejeu lillois, pourtant référence nationale. Sur le plan offensif, il y eut encore quelques belles remontées de ballon qui laissent présager une équipe complète, capable de frapper sur plusieurs types de séquences.

La Provence : l’OM au forceps
Même si Didier Deschamps parlera d’une deuxième victoire consécutive « à l’extérieur », c’est bien le compteur des succès à domicile que les Olympiens viennent de débloquer ce soir, en disposant de Lille au stade de la Mosson de Montpellier. Le piège est évité, les quelque 20 000 supporters qui ont fait le déplacement peuvent désormais attendre sereinement les retrouvailles au Vélodrome, le 30 août contre Bordeaux.
Certes, tout ne fut pas de tout repos, surtout dans le dernier quart d’heure où les Lillois, piqués au vif par l’expulsion de Debuchy (65e), ont tout tenté pour ramener leur premier point de la saison. Mais l’essentiel est acquis pour l’OM, qui reste sur le podium de Ligue 1 derrière Nancy et Bordeaux, la faute à une différence de but défavorable.
Comme la semaine dernière, la victoire n’a pas mis longtemps à se dessiner. D’entrée, l’OM fait le pressing et ouvre le score sur sa première action dangereuse. Sur un corner parfaitement frappé par Hatem Ben Arfa, Brandao au point de penalty s’élève plus haut que les défenseurs lillois et catapulte le ballon au fond des filets d’une tête piquée (1-0, 10e). Un but qui fera assurément du bien au Brésilien, en mal de confiance après une première sortie plutôt brouillonne la semaine dernière à Grenoble.
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Le Losc, réduit à dix à 25 minutes de la fin, va paradoxalement se réveiller, ce qui va inciter Deschamps à renouveler son potentiel offensif. Mais les entrées de Koné, Morientes et Valbuena semblent désorganiser un OM qui se met à reculer, laissant les Dogues de Hazard prendre confiance. Le Belge affole la défense olympienne et chauffe les gants de Mandanda d’un enchaînement dribbles-frappe, heureusement sans conséquence (85e).
Chahutée par un ultime coup de flipper dans le temps additionnel, la charnière Diawara-Heinze tient bon et reste invincible pour sa deuxième sortie commune. C’est l’un des nombreux points de satisfaction d’une soirée où l’OM a su séduire par de beaux mouvements et une cohésion déjà impressionnante. Et face à un adversaire d’un tout autre calibre que Grenoble, c’est plutôt encourageant…

Le blog de Pierrot le foot : l’OM est en rodage
Le grand match Canal du dimanche soir opposait donc l’OM à Lille. Une rencontre délocalisée à la Mosson mais entamée de façon idéale par les Olympiens, avec du mouvement, du jeu vers l’avant et une ouverture du score rapide signée Brandao sur une sortie ratée de Butelle. Jusqu’à la mi-temps, on a globalement eu droit à un OM plutôt séduisant, mais après le repos les joueurs de Deschamps se sont montrés beaucoup plus brouillons.
On a l’impression que « la Dèche » a décidé de poser les bases d’une défense solide avant de penser à l’attaque. Et ça donne une équipe qui, pour le moment, cherche encore son style et son équilibre. Du coup, en n’ayant qu’un but d’avance jusqu’à la fin, les Marseillais se sont fait peur jusqu’au bout, avec cet arrêt de Mandanda sur la frappe de Hazard et cette énorme occase dans les arrêts de jeu pour Chedjou, consécutive à une mésentente entre Heinze et Diawara. Et on peut même penser qu’avec Gervinho et Hazard d’entrée de jeu, le LOSC aurait sans doute pu donner une autre tournure à ce match.
Reste qu’avec un secteur offensif encore expérimental et pas mal de réglages à roder, l’OM a pris 6 points en 2 matchs et s’il n’est pas encore brillant dans son jeu, l’efficacité est d’ores et déjà au rendez-vous. Pour l’instant, cela semble largement suffire à son entraîneur.