OM 1-0 Metz : une victoire, et c’est tout ce qui compte

L’OM recevait le FC Metz, ce dimanche soir. Il s’est imposé sur le plus petit des scores (1-0).

Le 2 369e match de l’histoire du club olympien, en Ligue 1, correspond au départ de Margarita Louis-Dreyfus. Le coup d’envoi a été donné par Jean-Pierre Papin et Valeilles Dufaure de Montmirai ont donné le coup d’envoi. L’équipe alignée par Franck Passi était la suivante : Pelé – Sakai, Fanni, Doria, Bédimo – Thauvin, Diarra (c), Vainqueur, Sarr – Njie, Gomis.

Les Messins ont tenté de rester haut, dans les premières minutes, gênant la relance des Phocéens. Ils ont surpris la défense de l’OM à deux reprises, sans gros danger. C’est Gomis qui a bénéficié de la première occasion du match, de la tête. Isolé, dans la surface, il n’est pas parvenu à la cadrer (5e). Thauvin aurait pu doubler la marque dès la 17e, il a néanmoins trop croisé sa frappe, après un bon rush dans la surface. Bien lancé par Mollet, Erding s’est présenté et incliné face à Pelé (30e). À la suite d’une belle action collective avec Gomis et Thauvin, Njie tente une frappe depuis l’entrée de la surface. Elle passe toutefois juste à côté du poteau de Didillon (34e).

L’OM a dominé la première période, mais on a senti que les Messins pouvaient se montrer dangereux sur les contres. L’axe Doria-Fanni manque de rodage.

Clinton Njie

La seconde période a été plus équilibrée. Les Olympiens ont éprouvé des difficultés à colmater les brèches, en défense. L’arbitre n’a pas sifflé un coup franc après une faute assez évidente de Gomis sur Nguette, à quelques centimètres de la surface (56e). Parfois un peu nonchalant, les Olympiens ont subi quelques assauts lorrains très crispants. Leya Iseka a remplacé Sarr, encore décevant (63e). Puis Lopez a remplacé Vainqueur, blessé derrière la cuisse (70e). Il y a peu de chance pour que le milieu défensif participe à la rencontre face au PSG, un coup dur. L’OM est devenu plus offensif. Gomis, superbement lancé en profondeur par Thauvin, a manqué son duel avec Didillon. Dans la foulée, Thauvin a manqué sa talonnade (71e).

Le jeu est longtemps resté au milieu de terrain, puis le FC Metz a manqué de peu d’égaliser par l’intermédiaire de… Sakai, sur lequel a rebondi un centre puissant à ras de terre. Le ballon est passé à quelques centimètres du poteau de Pelé (88e). Les Messins n’ont rien lâché jusqu’au bout, tandis que les Phocéens ont fini difficilement.

Gomis

L’essentiel est assuré. Toutefois, mais on ne peut pas dire que le contenu ait été satisfaisant. La cohésion entre les milieux offensifs et défensifs paraît très perfectible, et le collectif n’a pas encore pris. Il faudra faire beaucoup mieux pour l’emporter face à Paris, la semaine prochaine, et pour espérer remonter au classement. En attendant, on se contente de ce résultat. La page Louis-Dreyfus se tourne sur une victoire.