OM 1-0 PSG : une victoire et un but

Le positionnement de ce match reporté et la main de Thierry Henry permettent à cet OM-PSG d’avoir un avant-match calme alors qu’on aurait pu vivre de bouillants préliminaires à cause du comportement indigne et inadmissible de Frédéric Thiriez le jour où la rencontre avait été reportée. Rudy Riou et Julien Rodriguez sont toujours blessés alors […]

Le positionnement de ce match reporté et la main de Thierry Henry permettent à cet OM-PSG d’avoir un avant-match calme alors qu’on aurait pu vivre de bouillants préliminaires à cause du comportement indigne et inadmissible de Frédéric Thiriez le jour où la rencontre avait été reportée.
Rudy Riou et Julien Rodriguez sont toujours blessés alors qu’Hilaire Munoz, Cyril Rool, Pape M’Bow, Charley Fomen, Cédric D’Ulivo et Guy Gnabouyou n’ont pas été retenus par Didier Deschamps. L’entraineur marseillais aligne un 4-3-3 avec Steve Mandanda dans le but, une défense formée de Laurent Bonnart, Souleymane Diawara, Gabriel Heinze et Taye Taiwo de droite à gauche ; Stéphane Mbia est le milieu récupérateur alors que Fabrice Abriel et Benoit Cheyrou complètent l’entre-jeu ; Mathieu Valbuena, Mamadou Niang (le capitaine) et Brandao forment le trio offensif.
Elinton Andrade, Garry Bocaly, Vitorino Hilton, Édouard Cissé, Lucho Gonzalez, Bakari Koné et Fernando Morientes complètent la feuille de match dont Charles Kaboré et Hatem Ben Arfa sont absents.

Alors que le stade est finalement tranquille pour un OM-PSG, les Olympiens démarrent sur les chapeaux de roue avec deux têtes (sans danger pour Coupet) dans les deux premières minutes. Par la suite, la rencontre est terne, sans mouvement intéressant, mais Heinze arrive à ouvrir le score sur un coup-franc en milieu de première mi-temps. Les Marseillais laissent alors le ballon aux Parisiens mais il n’y a qu’un éclair de Niang jusqu’à la pause.
La seconde période est tout aussi ennuyeuse avec un OM qui ne pousse guère pour faire le break et des Parisiens très limités offensivement. Néanmoins, les Franciliens monopolisent le ballon pendant les dernières minutes mais Mandanda ne tremble pas.

Steve Mandanda (6) : il n’a eu que quelques ballons aériens à négocier et il les a bien pris.
Laurent Bonnart (5.5) : le latéral droit a fait un bon débordement suivi d’un centre à la première minute. Par la suite, il est peu monté sur son aile et s’est sobrement attelé à défendre.
Taye Taiwo (5.5) : le Nigérian faisait son retour dans le onze de départ grâce au repositionnement d’Heinze dans l’axe. Lui aussi, comme la plupart de ses coéquipiers, a réalisé une prestation sérieuse et appliquée mais sans briller.
Souleymane Diawara (5.5) : le stoppeur droit phocéen a été pris quelques fois sur des longs ballons dans le dos (comme à de nombreuses reprises depuis le début de saison) mais il a dans l’ensemble bien maitrisé Erding grâce à sa puissance physique.
Gabriel Heinze (6.5) : de retour comme stoppeur, Hilton payant sa calamiteuse prestation à Lyon, l’Argentin a montré l’exemple dans la combativité avec quelques interventions musclées. Il est surtout l’unique buteur de la soirée en reprenant de la tête un coup-franc d’Abriel.
Stéphane Mbia (non noté) : il n’a joué qu’un peu plus d’un quart d’heure car il s’est blessé à la cheville à la réception d’un duel aérien.
Édouard Cissé (6.5) : l’ancien Parisien est donc rapidement entré comme milieu défensif axial. Il a eu une intéressante activité à la récupération grâce à ses longs compas et son jeu de tête. Offensivement, il a placé une tête non cadrée sur un coup-franc en fin de première mi-temps. Avec la blessure du Camerounais, il devrait retrouver une place de titulaire pour les matches qui arrivent.
Fabrice Abriel (6) : le milieu droit provençal est l’auteur d’une performance convenable avec de l’activité, surtout défensive, des courses et des replacements. Offensivement, on l’a peu vu (même s’il a fini le match comme ailier gauche, après la sortie de Niang) mais il a encore délivré une passe décisive avec un bon coup-franc au second poteau.
Benoit Cheyrou (6) : comme son compère du milieu, il s’est surtout mis en évidence lors des phases défensives avec des replacements et des courses. Il s’est tout de même illustré avec belle frappe de loin en début de seconde période repoussée par Coupet.
Mathieu Valbuena (5.5) : préféré à Koné sur l’aile droite de l’attaque phocéenne, il a été mobile et véloce mais n’a pas réussi à gêner la défense parisienne. Il a aussi écopé d’un carton jaune totalement évitable pour une faute inutile.
Lucho Gonzalez (non noté) : après son entorse de la cheville, il est finalement très vite revenu et a joué le dernier quart d’heure. Encore dépassé physiquement, il va surement beaucoup peiner avant d’avoir un niveau athlétique convenable.
Mamadou Niang (5.5) : il a débuté par une tête sur Coupet dans les premiers instants. Ensuite il a rapidement pris le dessus sur Ceara (qui a fait beaucoup de fautes mais n’a pas pris de carton) avant que le Brésilien ne le maitrise. Il est l’auteur du seul beau geste de cette triste rencontre avec une superbe frappe avant la pause, détournée par Coupet sur son poteau. Il a aussi pris le dessus sur son défenseur et Coupet à la réception d’un corner.
Bakari Koné (non noté) : il a pris la place du capitaine pour les dernières minutes et a joué ailier droit. Alors que l’OM été privé de ballon à ce moment là, il n’a eu qu’une opportunité en contre mais sa passe pour Brandao n’a pas été ajustée.
Brandao (5) : l’avant-centre marseillais a livré un combat physique avec la défense centrale francilienne, il a ainsi mis et pris pas mal de coups. Dans le jeu, il a placé une tête non cadrée à la première minute et a fait une reprise de demi-volée vers l’heure de jeu suite à un coup-franc dévié.

C’est donc une rencontre qui n’a pas ressemblé à un OM-PSG car il y a eu peu d’engagement et peu de tension (sur le terrain et autour), la rencontre étant terne, triste et pauvre au niveau du jeu. Néanmoins, la victoire est au bout de ses ennuyeuses 90 minutes face à des Parisiens inoffensifs.
Les prestations individuelles ont été, à l’image du match, peu emballantes mais sérieuses. Aucun Phocéen ne mérite le titre du pire joueur de son équipe alors qu’il est aussi difficile de designer le meilleur, peut-être Gabriel Heinze pour son but et sa présence défensive.
Cette semaine il faudra être bien meilleur face à un Milan en net regain de forme depuis le match aller, pour s’imposer et espérer encore se qualifier en Ligue des Champions.