Avec des résultats sportifs lamentables, des déboires financiers et judiciaires réguliers, l’Olympique de Marseille reste le club de football le plus populaire de l’hexagone. Malgré leurs quatre titres consécutifs de champion de France, l’OL ne reste qu’un club de football quand l’OM est un mythe. Ils sont venus des quatre coins de la France pour assister à la confrontation. Si les hommes d’Aulas sont largement favoris, les phocéens ont à se faire pardonner les 3 larges défaites concédées. Jean Fernandez dit ne pas être inquiet. Foutage de gueule ou méthode Couet ? Robert-Louis Dreyfus est en tout cas l’unique responsable de ce désastre quoiqu’il se passe ce soir.
Le match:
» Assez des défaites. Des victoires ou la guerre » dans le virage Sud. Excessif bien sur mais cela montre que les supporters sont moins sereins que nos dirigeants. Balbir est au micro. De la merde plein la bouche. Les lyonnais plaisantent avec certains marseillais. A une autre époque (la grande), les insultes auraient plutôt fusé. Il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce club ! Incroyable ambiance dans les virages. La grandeur de ce club n’est finalement plus que là ! Et Dreyfus n’y est absolument pour rien.
Bon entame de match des olympiens avec du mouvement dans nos lignes offensives.
1-0 : coup-franc de 30 mètres de Taye Taiwo qui trompe Coupet car contré par le mur lyonnais (6ème minute)
7ème minute: ouverture de Demetrius Ferreira remise d’un défenseur adverse dans l’axe et lourde frappe du pied droit d’Andres Mendoza que le portier détourne
Les Aulasiens reprennent le jeu à leur compte emmenés par un intenable Juninho. Avec un bagage technique supérieur dans toutes les lignes et une grosse expérience, les lyonnais construisent tranquillement leurs actions. Si, pour l’instant, le pressing et l’organisation des marseillais sont un rempart efficace, les lyonnais peuvent faire mal en une seule occasion.
20ème minute: tir de 25 mètres de Juninho qui part dans les tribunes
23ème minute: frappe de Mamadou Niang à ras de terre que capte sans problème Coupet
26ème minute: renvoi lyonnais aux 30 mètres et magnifique reprise de volée d’Oruma qui passe de très peu au dessus de la tranversale lyonnaise
Marseille reprend un peu l’initiative par Franck Ribery et Wilson Oruma. Beaucoup de profondeur dans le jeu marseillais avec Mamadou Niang et Andres Mendoza très rapides dans les espaces mais des imprécisions lors de la dernière passe ne permettent d’exploiter au mieux ces velléités. Lyon est toujours aux aguets …
1-1: bon ballon en profondeur de Govou pour Carew qui trompe facilement Cédric Carrasso (35ème minute)
35ème minute: renvoi lyonnais et reprise de volée de Demetrius Ferreira qui passe de peu au dessus
41ème minute: corner pour la tête de Carew sauvée sur sa ligne par Ferreira
49ème minute: penalty non sifflé avec une faute de Taiwo sur Cris
Canal+ s’applique à montrer plusieurs fois l’action. On crie au scandale … C’est vrai que Canal+ n’aime Marseille uniquement pour se remplir les poches.
L’OL domine facilement leur sujet. Malgré le renfort d’un Ribery épuisé (et si peu avare de ses efforts), Niang bien trop esseulé depuis la sortie de Mendoza ne peut affronter avec succès un mur lyonnais bien organisé. Les lignes sont désormais trop étirées pour appuyer les attaques (problème récurrent chez les olympiens).
64ème minute: beau raid de Reveillère dont le gauche passe de peu à côté
73ème minute: centre de Laurent Batlles contré par Capaca qui passe de peu au dessus des buts
78ème minute: frappe du désespoir de Sabri Lamouchi des 30 mètres qui passe à côté
79ème minute: penalty non sifflé sur Niang sur une faute de Cris
Les pitres de la chaîne cryptée ne s’attardent bien sur pas sur l’action quand ils ne nient carrément pas la faute. A quand un président couillu qui envoie chier ces gens-là ?
Conclusion:
Avec un budget de recrutement réduit à une peau de chagrin, l’OM ne pourra faire que de la figuration. Totalement dominés pendant la quasi-totalité du match, les phocéens ont fait, avec leurs moyens, ce qu’ils ont pu. Si « à l’impossible on est tenu » (sic) dans la ville phocéenne, les limites de l’effectif ont peut-être été atteintes ce soir. Emir ou roi du rouble, Monsieur Dreyfus, trouve un repreneur et casse-toi !