Rudi Garcia a aligné l’équipe-type : Mandanda – Sarr, Rami, Rolando, Amavi – Luiz Gustavo, Anguissa – Thauvin, Sanson, Payet (c) – Germain.
L’OM a mis le pied sur le ballon et s’est rapidement exposé à quelques contres. Il s’est aussi heurté à une horrible tactique défensive façon catenaccio. Et surtout à un arbitre particulièrement pas inspiré. Les Phocéens ont concédé un but très rapidement, après un blocage de Payet par… l’homme en noir. Les Canaris ont quand même pu s’y reprendre à trois fois pour ajuster Mandanda (0-1, 11e). Les Phocéens ont tardé à réagir et Mandanda s’est opposé à Sala, et Amavi à Dubois (29e). Et plus grand-chose jusqu’à la mi-temps. Rien en tout cas qui mérite d’être signalé.
Les Phocéens sont passés à côté de leur première période.
Payet a réveillé le stade
Ils sont revenus du vestiaire avec d’autres intentions. Ils se sont procuré quelques actions, sans réussite. Nantes aurait pu inscrire un deuxième but sur un coup franc dévié, fort heureusement, par Sanson (56e). Et Krhin a également bénéficié d’une situation, sans réussite (57e). Payet a finalement réveillé ses troupes et le stade en plaçant un superbe retourné, sorti de façon acrobatique par Tatarusanu (63e). Sanson et Zambo Anguissa ont laissé leur place à Ocampos et Lopez (65e).
Payet a placé un nouveau ciseau, qui a frôlé la lucarne (71e). Gustavo et Payet se sont gênés, alors qu’ils étaient à quelques mètres des buts (74e). Le pressing s’est fait de plus en plus insistant. L’arbitre n’a pas vu une main énorme dans la surface (76e). Sarr a cédé sa place à Sakai (80e). Et Thauvin a égalisé au bout du bout, sur corner, alors que Mandanda était monté (1-1, 93e) ! Un point qui a un goût de victoire.
On ne prendra plus jamais un Marseillais à dire du bien de la tactique de Ranieri. Le football proposé par Nantes est une horreur. Mais, ce soir, il a permis aux Canaris de prendre un point au Vélodrome. L’OM a eu un début d’année très chargé et semble accuser le coup. Monaco, qui a laissé filer la Coupe d’Europe, est plus tranquille et prend le large. Il ne faut rien lâcher, rien n’est encore joué.
À noter que la pelouse était catastrophique, encore, ce soir. Merci à Arema, qui n’a visiblement pas suffisamment de moyens pour en prendre soin.
L’analyse du match par notre partenaire Planète FC Nantes[/url]