Première victoire au Vélodrome ce dimanche face à Lens après plus de dix journées de championnat. Voilà le bilan désastreux sur le terrain. En coulisses, deux » barbouzes » de Robert-Louis Dreyfus, Medhi El Glaoui et Thierry de la Brosse, respectivement président du conseil de surveillance (instance suprême chargée des petits fours et des coupes de champagne) et directeur général du club (sans ne rien y connaître), sans aucun crédit auprès des supporters, sans aucune compétence dans le football sinon celle d’être ami du » patron « , offrent un spectacle pitoyable en torpillant Pape Diouf et en pactisant avec Jean-Michel Aulas. Robert-Louis Dreyfus laisse faire comme toujours. Couler le club semble être pour lui son passe-temps favori. Bonne ambiance qui montre qu’une seule chose dans ce club est nécessaire : le départ de Dreyfus et de ses amis. C’est dans ces conditions que l’Olympique de Marseille reçoit Porto en Ligue des Champions. Magnifique façon de préparer ce rendez-vous.
Le match :
Jacques Faty et Ronald Zubar seront dans l’axe de la défense phocéenne en l’absence de Julien Rodriguez (blessé) avec Laurent Bonnart et Gaël Givet sur les cotés. Lorik Cana et Benoit Cheyrou à la récupération, Boudewijn Zenden, Mathieu Valbuena et Mamadou Niang à la création tandis que Djibril Cissé se tiendra à la pointe de l’attaque.
Début de match équilibré entre les deux équipes mais qui met en lumière une supériorité technique et collective des portugais.
8ème minute : magnifique mouvement des joueurs de Porto ponctué par un décalage de Bosingwa et une frappe sèche de Meireles détournée par Steve Mandanda sur son poteau droit
Beaucoup de difficultés pour Niang et Cissé face aux défenseurs portugais. Seul Valbuena arrive à tirer son épingle du jeu par sa vivacité et ses qualités techniques. Défensivement, les marseillais sont bougés par la construction et les mouvements de leurs adversaires du jour, notamment sur les ballons qui derrière la défense.
18ème minute : passe de Quaresma pour Meireles, plein axe, dont la frappe du droit heurte à nouveau le poteau droit de Steve Mandanda
Beaucoup plus de mouvements et de provocations de la part des joueurs de Jesualdo Ferreira. Laurent Bonnart prend peu à peu le dessus sur l’excellentissime Quaresma. Peut-être un signe ! Le onze d’Eric Gerets demeure trop frileux et trop mal organisé (lignes trop distantes – mal récurrent chez les marseillais) pour espérer mieux pour l’instant.
33ème minute : coup-franc direct de Zenden dans un angle impossible boxé par Helton
45ème minute : Mamadou Niang décale plein axe Benoit Cheyrou dont la frappe forcée du droit part dans les nuages
46ème minute : centre venant de la droite et tête de Lisandro Lopez claquée au dessus de la transversale par Mandanda
49ème minute : demi-volée de Quaresma à 20 mètres qui passe juste à côté
50ème minute : Postiga part seul au but, s’enferme un peu coté gauche par le retour de Ronald Zubar et tire dans le petit filet extérieur
54ème minute : frappe lointaine de Mathieu Valbuena qui passe largement au dessus de la transversale
55ème minute : rentrée de Salim Arrache à la place de Boudewijn Zenden, peu en vue ce soir
56ème minute : ouverture de Cana pour Niang dont la frappe butte sur Helton
Les marseillais trouvent plus d’espace en cette deuxième mi-temps. Moins en jambes qu’en première période, les joueurs de Porto laissent des espaces et ne font plus le pressing qui empêchait leurs adversaires de développer leur jeu.
67ème minute : Taye Taiwo remplace Gaël Givet
1-0 : centre puissant de volée de Djibril Cissé pour Mamadou Niang qui se jette et place sa semelle dans les buts d’Helton (69ème minute)
1-1 : Mandanda accroche Lisandro Lopez dans la surface ; Lucho transforme le penalty (77ème minute)
Les deux équipes sont épuisées. Un boulevard s’installe au milieu de terrain avec des lignes totalement étirées. Mais personne pour mettre un KO à l’adversaire.
Conclusion :
L’OM aurait certainement pu remporter ce match avec un peu plus de métier mais soyons honnêtes : cette victoire n’aurait pas été méritée. Porto a été plus incisif, plus décisif, plus cohérent collectivement, plus fort physiquement, plus inventif techniquement. Notamment en première mi-temps. Deux poteaux et quelques beaux arrêts de Steve Mandanda plus tard, les marseillais repartent du Vélodrome avec un match nul qui les laissent en tête de leur groupe. L’essentiel est préservé.