OM 1-1 PSG: pour une victoire, faudra attendre …

Après huit défaites consécutives, le PSG revient faire son show annuel au Vélodrome, histoire de se faire pardonner leur saison calamiteuse. L’Olympique de Marseille est dans la double obligation d’obtenir la victoire pour préserver sa place de dauphin mais aussi de mettre fin à une série qui, au delà du résultat, laisse surtout à chaque […]

Après huit défaites consécutives, le PSG revient faire son show annuel au Vélodrome, histoire de se faire pardonner leur saison calamiteuse. L’Olympique de Marseille est dans la double obligation d’obtenir la victoire pour préserver sa place de dauphin mais aussi de mettre fin à une série qui, au delà du résultat, laisse surtout à chaque fois le club en pleine crise. Si la rivalité entre les deux clubs n’est plus la même, le classico français garde pourtant tout son prestige. Le Vélodrome est en tout cas en pleine effervescence. Espérons que les joueurs soient à la hauteur de l’enjeu

Le match:
Le car des joueurs parisiens est arrivé sans encombre contrairement aux événements du match aller. Pour des parisiens qui espèrent accueillir les JO, il y aurait des leçons à prendre.
Troussier a choisi un 4-3-3 très offensif avec Peguy Luyindula, Steve Marlet et Koke.

3ème minute: coup-franc de Rothen pour la tête de Yepes, seul en pleine surface, que Fabien Barthez boxe au dessus de la transversale
10ème minute: coup-franc de Benoit Pedretti pour Eduardo Costa dont la tête passe à côté du poteau droit de Letizi

Beaucoup d’engagement côté marseillais. Match très ouvert aussi avec des parisiens bien positionnés et des olympiens avec plus d’envie que de rigueur. Le milieu de terrain phocéen a en tout cas beaucoup de mal à faire sa loi. Le 4-3-3 de Philippe Troussier n’est il pas finalement une grossière erreur tactique ? L’infériorité numérique au milieu de terrain conjuguée avec nos 3 attaquants incapables de porter le danger ne permet pas aux olympiens de mettre une pression constante sur la camp adverse. Les hommes de Laurent Fournier sont en tout cas bien dans le match. Habib Beye fait un début de match monstrueux. C’est le meilleur homme de cette première mi-temps.

23ème minute: sur une relance pleine axe suite à un corner de Rothen, Pauleta frappe et trouve les bras de Barthez
32ème minute: Koke alerte Demetrius Ferreira sur le côté qui frappe au but alors que Letizi s’attendait à un centre; le brésilien ne trouve que le petit filet des buts adverses
45ème minute: corner de Rothen remis par Yepes pour Cissé qui, seul devant le but, rate sa reprise de volée
46ème minute: centre de Koke que Steve Marlet reprend de volée sans trouver le cadre une nouvelle fois

Quand on n’arrive pas à mettre un tir cadré, difficile de marquer un but …

0-1: centre fort de Ljuboja devant le but et Koji Nakata prolonge malencontreusement le ballon dans son propre but (47ème minute)

53ème minute: corner de Pedretti et tête de Costa qui une nouvelle fois ne trouve pas le cadre
57ème minute: coup-franc enroulé de Benoit Pedretti qu’aucun olympien ne touche mais qui est à deux doigts de tromper Letizi

Les phocéens abusent des ballons aériens en phase offensive alors que dans ce domaine Yepes et Pierre-Fanfan domine leur sujet. Marseille passe complètement à côté du match.

1-1: erreur de Pierre-Fanfan qui profite à Samir Nasri (rentré quelques minutes plus tôt) qui offre un caviar à Marlet dont la frappe est repoussée par Letizi mais reprise par Laurent Batlles qui marque dans le but vide (75ème minute)

89ème minute: Pauleta, servi dans la surface de réparation, frappe au but dans un angle fermé mais Fabien Barthez parvient à repousser le ballon du pied gauche

Conclusion:
Comment gagner un match quand on ne cadre qu’un seul tir durant tout le match ? Les hommes de Troussier perdent ce soir 2 précieux points et la deuxième place à la différence de but. Il serait temps de s’interroger sur le positionnement Luyindula mais surtout sur la création au milieu qui a été totalement inexistante face à un PSG convalescent. La seule satisfaction de la soirée est belle et bien Habib Beye, tout simplement le meilleur olympien de la saison et l’homme du match.