L’OM n’y arrive donc pas. Même en supériorité numérique, même avec des primes à la victoire revues à la hausse, l’OM continue à être poussif à domicile alors que ses concurrents directs Lyon et Bordeaux ne font pas de détails. Les observateurs soulignent à juste titre le manque de réalisme Olympien, avec un contenu parfois intéressant mais un jeu pratiqué qui reste la plupart du temps trop brouillon ou trop académique. Ce manque de folie devient rédhibitoire quand on sait que 90% des équipes qui viennent au Vélodrome ne font qu’attendre pour mieux contrer…
Eurosport.fr : l’OM bute sur Toulouse
C’est ce qui s’appelle une mauvaise opération comptable pour l’OM ! Malgré une supériorité numérique, une équipe très offensive en seconde période (Ban Arfa, Koné, Brandao, Niang), et des occasions à la pelle, l’équipe de Didier Deschamps n’a pu l’emporter contre Toulouse (1-1), la faute à un cruel manque de réalisme. […]Sur sa première action dangereuse, Niang, lancé en profondeur, était fauché par Pelé sorti en dehors de sa surface (8e). L’arbitre n’hésitait pas un seul instant et sortait le carton rouge. La pression devenait logiquement marseillaise, mais Brandao était maladroit (15e, 20e). […] La bonne volonté des visiteurs était récompensée quelques instants plus tard. Sur un coup-franc puissant, Sissoko envoyait le ballon dans la lucarne droite de Mandanda (0-1, 28e). Dès lors, on aurait pu croire que cette ouverture du score allait piquer au vif les Marseillais mais ce n’était pas le cas. […] La seconde période était à sens unique. Malgré un tsunami marseillais, Toulouse ne buvait pas le bouillon. […] Koné puis Kaboré faisaient leur entrée en jeu pour donner plus de rythme. Et c’est logiquement que les Phocéens revenaient au score grâce à une reprise acrobatique de Brandao (75e). […] Le dernier quart d’heure était à l’avantage des Provençaux, orphelins de Lucho Gonzalez, victime d’une grosse entorse. Ni Niang (80e) ni Ben Arfa (83e) ne parvenaient pourtant à enfoncer le clou. […] La balle de match revenait à Brandao dont la tête piquée était détournée une nouvelle fois par Blondel, le héros de la soirée (89e) ! […]
Football365.fr : l’OM n’y arrive pas
Ce match a véritablement commencé à la 8eme minute quand Pelé a commis l’irréparable en fauchant hors de sa surface Niang. Exclu, il a laissé son équipe à dix. Olivier Blondel prend place dans le but après avoir remplacé Machado, sacrifié. Mais même en infériorité numérique, Toulouse a joué ses rares coups à fond. Et sur coup-franc, l’excellent Sissoko a ouvert le score d’une frappe de trente mètres. Dès lors, l’OM doit passer à l’attaque : ce qu’il fait tout au long du match. Pas toujours de façon claire et spectaculaire mais avec des occasions qu’invariablement les Toulousains écartent par Nounkeu, Congré et surtout Blondel, impérial jusqu’à la 75eme minute. […] Il fallait donc une petite erreur pour que l’OM revienne. Elle intervient à un quart d’heure de la fin quand Blondel veut relancer vite, trop vite, après un nouvel arrêt. Le ballon, récupéré par Bocaly, revient sur Koné qui offre l’égalisation à Brandao. Sans cette faute avouée de Blondel, le Téfécé aurait sans doute réussi un fabuleux (et pas si scandaleux) résultat, à dix contre onze[…] Après le revers face à Monaco, déjà à la maison, et le report d’OM-PSG, les Provençaux ont aujourd’hui sept points de retard sur Bordeaux…
Laprovence .fr : l’OM n’y arrive toujours pas au Vélodrome…
Et deux points de plus de perdus, deux ! […] les années se suivent, les entraîneurs et les joueurs se succèdent et se ressemblent : l’OM n’y arrive toujours pas à la maison. Ce n’est pas faute d’encouragements et hier soir ce n’est même pas faute d’occasions. Plutôt faute d’adresse. Et en plus, l’OM n’a pas été pris en contre : c’est sur coup franc que le TFC a marqué, Sissoko transperçant un mur ressemblant plutôt à un rideau de douche. Mais le pire dans l’histoire, l’impardonnable dans ce nul qui ressemble plus à une défaite qu’à une victoire, c’est que l’OM a joué 82 minutes de temps réglementaire plus six minutes de temps additionnel à onze contre dix, Pelé ayant été expulsé dès la huitième minute à la suite d’une faute à l’entrée de la surface sur Niang, bien servi dans l’espace par Lucho. […]Pas étonnant que Didier Deschamps ait fait entrer Ben Arfa avant la pause : son équipe s’engluait dans un entonnoir, malgré les efforts du trio Bocaly-Valbuena-Lucho sur la droite, qui n’avait pas son pendant sur la gauche. […]La seconde période a encore été plus enjouée, plus vivante, plus porteuse d’espoir, avec un retourné de Valbuena, une tête trop piquée de Brandao, une volée de Koné, un gâchis de Niang, des corners brouillons, jusqu’à l’égalisation de Brandao. […]Le manque de percussion en première période, le manque d’intelligence dans l’abus de jeu axial, le manque de réalisme font aussi partie du contenu…
Le Blog de Pierrot le Foot : l’OM n’est pas dans le rythme
Un samedi chargé, normal avant la ligue des Champions. On a donc pu voir à l’oeuvre les trois favoris du championnat. Hé bé, pour l’instant, sur les trois, y en a que deux qui assument. Parce que Marseille ça va pas. L’OM a signé une nouvelle contre-performance au Vélodrome, décidément son point faible, contre Toulouse. Et pourtant, Marseille a joué 82 minutes en supériorité numérique après l’expulsion logique de Pelé, qui avait sectionné en deux Niang. Et pourtant, les Olympiens ont eu un mal fou à revenir après le coup franc monstrueux de Sissoko où toute l’équipe marseillaise a semblé apathique. Derrière, rien n’a vraiment fonctionné et même si Blondel, la doublure de Pelé a fait de bonnes choses, on ne peut pas dire que le jeu marseillais ait été convaincant. Et là il faut bien commencer à parler des choix de Deschamps. Bon, Heinze arrière gauche, pourquoi pas, mais l’absence de Taiwo sur le plan offensif se fait terriblement sentir. Et puis on ne peut pas changer de système en permanence. Et surtout pas au bout d’une demi-heure où l’OM est passé d’un 4-3-3 à un 4-4-2 avec l’entrée de Ben Arfa. Et puis il y a toujours le cas Lucho, qui n’a pas été si mauvais jusqu’à sa sortie pour une entorse à la cheville assez impressionnante. Mais son intégration dans un dispositif cohérent reste toujours aussi problématique. Bref, DD tâtonne méchamment alors que son équipe a déjà disputé 14 matches en comptant la Ligue des Champions. Ca commence à devenir un peu long. Et les supporters de l’OM s’agacent. On peut pas leur donner tort.