Alors que les Olympiens n’ont plus que la Coupe de France comme enjeu pour cette fin de saison, la réception de Toulouse a pour objectif de gagner au Vélodrome en championnat alors que cela n’a pas été fait depuis très longtemps, ce qui permet d’avoir à cet OM version 2015-16 un des (pires) records de l’histoire du club.
Stéphane Sparagna et André-Frank Zambo-Anguissa ont été laissés disponibles pour l’équipe réserve alors que Nicolas Nkoulou est toujours suspendu. Côté infirmerie, il y a Brice Dja Djédjé, Abou Diaby et Lucas Ocampos. Michel remet un 4-4-2 avec son capitaine Steve Mandanda dans le but, Javier Manquillo sur la droite de la défense, Benjamin Mendy à gauche, Rolando et Karim Rekik dans l’axe ; Lassana Diarra et Mauricio Isla sont les récupérateurs alors que Rémy Cabella et Georges-Kevin Nkoudou évoluent un cran plus haut ; Steven Flectcher et Michy Batshuayi sont les deux attaquants.
Sur le banc on retrouve Yohann Pelé, Paolo De Ceglie, Alaixys Romao, Abdelaziz Barrada, Lucas Silva, Romain Alessandrini et Florian Thauvin. Bouna Sarr n’est pas sur la feuille de match.
Les Olympiens ont plutôt le ballon en première mi-temps mais les occasions sont équilibrées et il n’y a pas de but avant le repos.
Toulouse ouvre rapidement le score au retour des vestiaires mais Fletcher permet de revenir au score. Les Marseillais poussent en fin de match mais ce sont les Toulousains qui ont les meilleures oppoturnités de l’emporter mais ils n’y parviennent pas.
L’homme du match
Steve Mandanda (7) : très tranquille en première mi-temps (un tir de près de Ben Yedder et une belle frappe de Doumbia stoppés), il a par contre fait plusieurs superbes arrêts après la pause sur un tir puissant sous sa barre et sur un dégagement contré où il a effectué une fantastique horinzntale au ras du sol. Il a, une nouvelle fois, évité le pire à ses partenaires.
Les autres joueurs
Javier Manquillo (5.5) : plus offensif qu’à son habitude, on la vu sur un bon centre pour Batshuayi et surtout sur un débodement suivi d’un centre à l’origine de l’égalisation. Défensivement, il a fait son boulot.
Benjamin Mendy (5) : il a beaucoup essayé de faire le surnombre en montant et débordant mais a été maladroit dans ses centres et n’est finalement jamais parvenu à faire la différence. Défensivement, son match a été moyen.
Rolando (3.5) : peu sollicité, on ne l’a vu que sur une passe en retrait dangereuse pour Mandanda en début de seconde période et sur l’ouverture du score où il a été battu par l’appel puis par la course de Ben Yedder. Il est sorti peu après.
Romain Alessandrini (non noté) : entré à la place du Portugais, il a évolué sur l’aile droite. Après avoir obtenu un bon coup-franc excentré, il l’a tiré directement mais cela n’a pas surpris le gardien toulousain. Il a aussi tiré un corner de manière lamentable, gâchant un des derniers ballons.
Karim Rekik (5.5) : il a commencé par un bon coup d’épaule sur Braithwaite dans la surface pour que Mandanda prenne le ballon facilement. Il a peu fait d’erreur mais n’a pas réussi à dominer sa zone de jeu. Il a aussi placé une tête un peu trop croisée sur un corner des siens et a pris un carton pour avoir avorté irrégulièrement un contre toulousain rapide sur un corner raté de ses partenaires.
Lassana Diarra (3.5) : complètement absent des débats, il s’est uniquement illustré sur perte de balle à la demi-heure qui a donné une bonne opportunité aux visiteurs. Il est logiquement sorti à la pause.
Abdelaziz Barrada (3.5) : il a donc pris la place de Diarra dès l’entame de la seconde période. On l’a peu vu et il a eu beaucoup de déchet dans ses transmissions et choix de jeu.
Mauricio Isla (6) : victime d’une grosse semelle à la demi-heure, il a été au départ et à l’arrivée d’une belle action collective où il n’a pas réussi à marquer du gauche alors qu’il était devant le but et a reçu un caviar. Après la sortie de Rolando, il est passé stoppeur et a encore montré sa polyvalence avec deux bonnes interventions.
Rémy Cabella (5.5) : positionné sur l’aile droite avec ce dispositif tactique, il a souvent penché dans l’axe voire à gauche. Il a été assez présent mais n’a jamais réussi à faire la décision. Auteur d’un notamment bon centre pour Fletcher, d’une tête un peu trop croisée sur un centre de Nkoudou, d’une frappe puissante détournée par le gardien, il a aussi effectué une belle récupération et passe pour Batshuayi. Bien placé plein axe à l’entrée de la surface il a trop tardé et sa frappe a été contrée. Il a donc beaucoup essayé mais avec un manque de précision et de justesse.
Florian Thauvin (non noté) : entré en toute fin de match, il n’a pas eu le temps de se montrer.
Georges-Kevin Nkoudou (4.5) : si ce n’est une superbe récupération et un contre ponctué par un tir de très peu à côté en fin de première mi-temps, l’ailier gauche a essayé mais n’est pas parvenu à prendre le dessus sur son adversaire direct.
Steven Fletcher (5) : en retrait de Batshuayi, il s’est battu et a placé plusieurs têtes sans danger et fait quelques remises intelligentes. Il a surtout égalisé (avec un tir contré deux fois) même si ce but ne devrait pas lui être attributé.
Michy Batshuayi (5) : il a débuté par une reprise ratée sur un bon service de Manquillo au quart d’heure. Très bien placé après une récupération de Cabella, il a tiré à ras de terre mais le portier toulousain a fait un bel arrêt. Après une belle déviation dans la course de Cabella, il n’a pas profité d’une relancé ratée du gardien en toute fin de match pour donner la victoire aux siens.
Les Marseillais n’ont encore pas réussi à l’emporter et auraient pu perdre pourtant face à des Toulousains relégables qui ont fait une belle prestation pour la première de leur nouvel entraineur.
Individuellement, Steve Mandanda a encore permis d’accrocher un point car les Toulousains ont eu de superbes opportunités en fin de match. Une fois n’est pas coutume, Lassana Diarra, complètement transparent, a été le pire Phocéen.
Ce nouveau nul au Vélodrome fait que les Olympiens continuent de glisser vers le bas du ventre mou du championnat et il faudra gagner à Ajaccio dans la semaine pour se repositionner en milieu de tableau et éviter de craindre les derniers matches de la saison.